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imagesLe département américain de la Sécurité intérieure a mis en garde, jeudi 10 janvier, contre une faille dans le logiciel Java – utilisé par plus d’un milliard d’ordinateurs et trois milliards de mobile à travers le monde -, appelant ses utilisateurs à cesser d’y avoir recours.

La vulnérabilité détectée et qui fonctionne en général comme un « plug-in » dans les navigateur Web est actuellement exploitée par des pirates informatiques, prévient la branche chargée des situations informatiques d’urgence du département sur son site internet Alert (TA13-010A). « Nous ne connaissons à l’heure actuelle aucune solution pratique à ce problème », ajoute-t-elle.

En poussant des internautes à accéder à des sites piégés, des pirates peuvent exploiter la faille de Java pour exécuter des codes sur les ordinateurs des internautes, selon des sociétés de sécurité informatique qui ont validé l’alerte lancée par le département de la Sécurité intérieure. Concrètement, un hacker pourrait prendre à distance le contrôle d’un ordinateur via un virus. 

Selon Kurt Baumgartner, expert en sécurité pour l’éditeur de logiciels de sécurité Kasperky, l’attaque a débuté le 6 janvier et touche de nombreux pays mais transitent par des sites principalement hébergés au Royaume-Uni, en Russie et au Brésil.

une carte réalisée par Kurt Baumgartner pour identifier les zones les plus sévèrement touchées

une carte réalisée par Kurt Baumgartner pour identifier les zones les plus sévèrement touchées

La solution recommandée revient à désactiver le logiciel java créé par Sun Microsystems mais distribué par Oracle depuis que ce dernier a racheté Sun.

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Citoyens du monde, nous sommes Anonymous

Depuis que nous vous avons invités à informer nos concitoyens en matière de vie privée, vous avez fait plusieurs fois fait résonner la voix d’#OpBigBrother dans de nombreux pays et organisé des distributions de tracts efficaces pour informer le peuple des menaces des systèmes de surveillance sur nos droits fondamentaux.

Nous savons que la participation de chacun d’entre vous a permis de transmettre le message. Nous vous remercions pour votre travail acharné dans la préparation de ces journées d’action. Vous avez prouvé que la plupart de gens n’ont pas connaissance de la société de surveillance qui se dessine avec des projets comme INDECT ou Trapwire parce que les médias restent silencieux sur ces questions.

La plupart du temps, nous savons que les informations sur tous ces projets sont cachées, ou, quand elles sont publiquement disponibles, tout est fait pour faire les gens soient incapables de comprendre sans une étude approfondie des documents liés. Tout cela démontre une volonté de se prémunir de la compréhension des peuples des conséquences de telles choses sur leurs vies.

Nous, Anonymous, avons engagé #OpBigBrother parce que nous voulons que chaque citoyen de la planète sache que l’état de surveillance n’est pas nécessaire à notre sécurité en tant que citoyens.

Nous voudrions aussi faire comprendre aux peuples que la systématisation de surveillance technologique et le contrôle de tout est dangereux pour la sécurité des Droits de l’Homme.
Nous continuons de croire que la technologie doit servir l’humanité et nous espérons que nombre d’entre vous seront d’accord.

La vie privée que #OpBigBrother défend, les grands médias, le développement technologique et le divertissement nous l’ont fait oublier depuis la dernière décennie, peut-être même depuis bien plus longtemps.

Ce droit, s’il disparaissait, ferait s’effondrer tous les autres droits qui composent une structure appelée Liberté.

Nous invitons chaque organisation travaillant pour la protection de la vie privée et chaque citoyen à continuer à informer sur les menaces qui pèsent sur la vie privée.
Les gouvernements feignent de concevoir ces systèmes pour des raisons de sécurité, mais toute personne capable d’avoir accès aux informations sur le sujet et les comprendre se lèvera contre une société de contrôle global sur les citoyens qui se dessine.

Ils prévoient d’utiliser la technologie pour tout connaître des citoyens y compris : qui est qui, qui fait quoi avec qui, aussi dans la vie réelle que sur Internet.

Certains gouvernements et sociétés privées étaient prêts à contrôler les peuples sous couvert de la renégociation du traité réglementant Internet. Les USA et l’Europe ont rejeté le texte, mais en sera-t-il de même lors de la prochaine réunion ? Soyez prêts à défendre votre vie privée de nouveau en 2013 avec #opWCIT. Soyez vigilants sur la façon dont les gouvernements et des sociétés privées essayeront de se partager le contrôle d’Internet.

Il est temps d’agir, temps de montrer aux gouvernements du monde qui nous sommes, temps de montrer que l’humanité peut s’unir. Il est temps de montrer ce que le mot liberté signifie.

Nous vous appelons à vous préparer pour la prochaine journée de protestation mondiale contre la surveillance.

Agissez maintenant et passez le mot dans votre langue natale. Entrez vos pays et villes sur le lien du pad disponible dans la description de cette video si vous êtes en mesure d’ organiser quelque chose: https://pad.riseup.net/p/OpBigBrotherORGA

C’est notre liberté et notre vie privée qui sont en jeu.
Résistons et construisons ensemble, car nous sommes les enfants de la résistance.

Unissons l’humanité un seul homme
Faisons de ce mouvement le plus important de notre Histoire.

Unis nous restons debout, Divisés nous tombons.

Nous sommes Anonymous,
Nous sommes Légion,
Nous ne pardonnons pas,
Nous n’oublions pas,
Comptez sur nous !

Twitter : https://twitter.com/OpBigBrother
Mail : opbigbrother@tormail.org
irc.anonops.com SSL: 6697 #opBigBrother | #opTrapwire | #INDECT | #OpWCIT

More information on #OpBigBrother / #indect / #OpTrapwire : http://pastebin.com/vAfx3hcY

HowTo organize a Paperstorm: http://pastehtml.com/view/cbjkmtocu.html

First Paperstorms and Rallys: http://www.anonpaste.me/anonpaste2/index.php?cbb92482bfccb28c#ArjEWL7wpmDD01DR0coZsumTXpCOKqcE0ISYEhL4Ckw=

Hashtags: #IDP13 #OpBigBrother #INDECT #StopINDECT

#OpBigBrother ENGAGED

Le 1 décembre 2012

Extrait de Cypherpunks: La Liberté et l’Avenir d’Internet, par Julian Assange avec Jacob AppelbaumAndy Mueller-Maguhn et Jérémie Zimmermann. OR Books, New York, 2012, 186 pages. Disponible ici (payant,ndt); pages 1 – 7.

OR Book Going Rouge

INTRODUCTION: UN APPEL AUX ARMES CRYPTOGRAPHIQUES

Ce livre n’est pas un manifeste. Il n’y a pas le temps pour cela. Ce livre est un avertissement.

Le monde ne glisse pas, il galope vers une nouvelle dystopie transnationale. Ce développement n’a pas été suffisamment reconnu hors des sphères de la sécurité nationale. Il a été caché par la volonté du secret, la complexité et l’échelle. L’Internet, notre meilleur outil d’émancipation, a été transformé en le plus dangereux facilitateur de totalitarisme qui ait jamais existé. L’Internet est une menace pour la civilisation humaine.

Ces transformations sont avenues en silence, parce que ceux qui savent ce qui se passe travaillent dans l’industrie globale de surveillance et n’ont aucune incitation à s’exprimer. Laissée à sa propre trajectoire, d’ici quelques années, la civilisation mondiale sera devenue une dystopie postmoderne de la surveillance, de laquelle l’évasion sera impossible pour tous, sauf les individus les plus doués. En fait, nous y sommes peut-être déjà.

Alors que beaucoup d’écrivains ont pris en considération ce que l’internet veut dire pour la civilisation mondiale, ils se trompent. Ils se trompent parce qu’ils n’ont pas le sens du recul qu’apporte l’expérience directe. Ils se trompent parce qu’ils n’ont jamais rencontré l’adversaire.

Aucune description du monde ne tient face au premier contact avec l’adversaire.

Nous l’avons rencontré.

Au cours des six dernières années WikiLeaks a eu des conflits avec presque tous les états puissants. Nous connaissons le nouvel état-surveillance du point de vue d’un homme de l’intérieur, parce que nous y avons déniché ses secrets. Nous le connaissons du point de vue d’un combattant, parce que nous avons dû protéger nos personnels, nos finances et nos sources face à lui.  Nous le connaissons d’un point de vue global, parce que nous avons des personnes, des atouts et des informations dans presque tous les pays. Nous le connaissons du point de vue du temps, parce que nous avons combattu ce phénomène depuis des années et l’avons vu se répliquer et s’étendre, encore et encore. C’est un parasite intrusif, qui se nourrit des sociétés qui se relient à l’internet. Il déboule à travers la planète, infectant tous les états et les gens devant lui.

Que faut-il faire?

Il était une fois en un lieu qui n’est ni ici ni là-bas, nous, les constructeurs et citoyens du jeune internet avons discuté de l’avenir de notre nouveau monde.

Nous avons vu que les relations entre tous les peuples seraient relayées par notre nouveau monde, et que la nature des états, qui sont définies par la manière dont les gens échangent l’information, les valeurs économiques, et la force, changeraient aussi.

Nous avons vu que l’union entre les structures étatiques existantes et l’internet créaient une ouverture pour changer la nature des états.

Premièrement, souvenez-vous que les états sont des systèmes à travers lesquels s’écoule la force coercitive. Des factions à l’intérieur des états peuvent être en compétition pour le soutien populaire, menant à des phénomènes démocratiques en surface, mais les piliers fondateurs des états sont l’application et l’évitement de la violence. La propriété foncière, la propriété privée, les loyers, les dividendes, l’imposition, les amendes judiciaires, la censure, les droits d’auteur et la protection des marques déposées sont toutes appliquées par le biais de la menace de violence de la part de l’état.

La plupart du temps nous ne sommes même pas conscients de la proximité de cette violence, parce que nous accordons des concessions afin de l’éviter. Comme des marins humant la brise, nous contemplons rarement le fait que notre monde de surface est soutenu par en-dessous par l’obscurité.

Dans le nouvel espace qu’est l’internet que serait le médiateur de la force coercitive?

Cela a-t-il même un sens, que de poser cette question? Dans cet espace d’un autre monde, ce royaume apparemment platonique de flux d’idées et d’informations, peut-il y avoir la notion de force coercitive? Une force qui pourrait modifier les archives, écouter les conversations téléphoniques, déparer les gens, transformer la complexité en gravats et ériger des murs, telle une armée d’occupation?

La nature platonique de l’internet, des flux d’idées et d’informations, est souillée par ses origines physiques. Ses fondations sont des câbles de fibres optiques s’étirant sur les fonds des océans, des satellites tournoyant au-dessus de nos têtes, des serveurs informatiques logés dans des immeubles dans des villes allant de New York à Nairobi. Comme le soldat qui tua Archimède avec une épée, ainsi une milice armée pourrait prendre le contrôle du plus haut développement de la civilisation occidentale, notre royaume platonique.

Le nouveau monde de l’internet, abstrait du vieux monde des atomes bruts, aspirait à l’indépendance. Mais des états et leurs amis ont fait mouvement pour contrôler notre nouveau monde — en contrôlant ses piliers physiques. L’état, comme une armée autour d’un puits de pétrole, ou un douanier extorquant de l’argent à la frontière, apprendrait vite à faire usage de son contôle de l’espace physique pour gagner le contrôle de notre royaume platonique. Il empêcherait l’indépendance dont nous avions rêvé, et ensuite, squattant les lignes de fibres optiques et autour des stations satellitaires terrestres, il poursuivrait en interceptant le flux d’information de notre nouveau monde — son essence-même alors que chaque relation humaine, économique et politique l’embrassait. L’état s’introduirait dans les veines et les artères de nos nouvelles sociétés, avalant goulûment chaque relation exprimée ou communiquée, chaque page web lue, chaque message envoyé et chaque pensée googlisée, et ensuite stocker ce savoir, des milliards d’interceptions par jour, un pouvoir sans précédent, dans de vastes entrepôts top secret, pour toujours. Il continuerait en exploitant encore et encore ce trésor, la production intellectuelle collective et privée de l’humanité, avec des algorithmes de recherche et de comparaison de données de plus en plus sophistiqués, enrichissant le trésor et maximisant le déséquilibre du pouvoir entre les intercepteurs et les intercepté(e)s. Et l’état réfléchirait ce qu’il avait appris en retour dans le monde physique, pour commencer des guerres, cibler des drones, et manipuler des comités de l’ONU et des accords commerciaux, et faire des faveurs à son vaste réseau interconnecté d’industriels, d’agents et d’alliés.

Mais nous avons découvert quelque chose. Notre unique espoir face à la domination totale. Un espoir qu’avec du courage, de la sagacité et de la solidarité, nous pouvions nous en servir pour résister. Une propriété singulière de l’univers physique dans lequel nous vivons.

L’univers croit à l’encodage.

Il est plus facile d’encrypter de l’information qu’il ne l’est de la décrypter.

Nous avons vu que nous pouvions nous servir de cette singulière propriété pour créer les lois d’un nouveau monde. Afin d’abstraire notre nouveau royaume platonique de ses piliers basiques de satellites, de câbles sous-marins et de leurs contrôleurs. Afin de fortifier notre espace derrière un voile cryptographique. Pour créer de nouvelles terres interdites à ceux qui contrôlent la réalité physique, parce que nous y suivre requérrait des ressources infinies.

Et de cette manière déclarer l’indépendance.

Les scientifiques du Projet Manhattan ont découvert que l’univers permettait la construction d’une bombe nucléaire. Ce n’était pas une conclusion évidente. Les armes nucléaires auraient pu ne pas être possibles selon les lois de la physique. Cependant, l’univers croit en les bombes atomiques et les réacteurs nucléaires. Ils sont un phénomène que l’univers bénit, comme le sel, la mer ou les étoiles.

Pareillement, l’univers, notre univers physique, a cette propriété qui rend possible à un individu ou à un groupe d’individus d’encoder quelque chose de manière fiable, automatique, même sans le savoir, de telle sorte que toutes les ressources et toute la volonté politique de la superpuissance la plus forte sur Terre ne peut la décoder. Et les chemins de la mise en code entre les gens peuvent se relier ensemble pour ccréer des régions libres de la force coercitive de l’état extérieur. Libre de l’interception de masse Libre du contrôle étatique.

De cette manière, les gens peuvent opposer leur volonté à celle d’une superpuissance complètement mobilisée et gagner. Le chiffrement (encodage, ndt) est une incarnation des lois de la physique, et il n’écoute pas les éructations des états, même les dystopies transnationales de la surveillance.

Il n’est pas évident que le monde ait à fonctionner ainsi. Mais d’une manière ou d’une autre l’univers sourit au chiffrement.

La cryptographie est l’ultime forme d’action directe non-violente. Alors que des états disposant d’armes nucléaires peuvent exercer une violence sans limites contre des millions d’individus, une cryptographie forte induit qu’un état, même en exerçant une violence sans limites, ne peut pas violer la volonté d’individus d’avoir des secrets.

Une cryptographie forte peut résister à une application sans limites de violence. Aucune quantité de force coercitive ne règlera jamais un problème de mathématiques.

Mais pouvions-nous prendre ce fait singulier concernant le monde et en faire une pierre de construction de base d’émancipation pour l’indépendance de l’humanité dans le royaume platonique de l’internet? Et pendant que les sociétés s’unissaient avec l’internet cette liberté pouvait-elle alors être réfléchie en retour sur la réalité physique pour redéfinir l’état?

Souvenez-vous que les états sont les systèmes qui déterminent où et comment la force coercitive est appliquée de façon constante.

La question de combien de force coercitive peut s’immiscer dans le royaume platonique de l’internet trouve sa réponse dans la cryptographie et les idéaux des cypherpunks.

Comme les états s’unissent à l’internet et que l’avenir de notre civilisation devient l’avenir de l’internet, nous devons redéfinir les rapports de force.

Si nous ne le faisons pas, l’universalité de l’internet liera l’humanité dans son ensemble en une grille géante de surveillance et de contrôle de masse.

Nous devons donner une alerte. Ce livre est le cri d’un guetteur dans la nuit.

Le 20 mars 2012, alors que j’étais en résidence surveillée au Royaume-Uni en attente d’extradition, j’ai vu trois de mes amis et collègues guetteurs en partant du principe que nos voix à l’unisson pouvaient faire s’éveiller la ville. Nous devons communiquer ce que nous avons appris pendant qu’il reste une chance pour que vous le(la) lecteur(rice) compreniez et agissiez sur ce qui se passe.

Il est temps de prendre les armes de notre nouveau monde, pour nous battre pour nous-mêmes et pour ceux et celles que nous aimons.

Notre tâche est d’assurer l’auto-détermination où nous le pouvons, de retenir la dystopie qui s’approche où nous ne le pouvons pas, et si cela échoue, d’en accélérer l’auto-destruction.

– Julian Assange, Londres, octobre 2012

Source: http://cryptome.org/2012/12/assange-crypto-arms.htm

Traduit depuis le web par willsummer

Les communications étaient coupées jeudi dans la majorité de la Syrie, notamment dans la capitale, où les autorités ont bloqué l’accès à l’aéroport international de Damas, Les Comités locaux de coordination (LCC), un important réseau de militants qui anime la contestation pacifique à travers la Syrie, ont dit « craindre que le régime criminel syrien ne prépare quelque chose ».

Des craintes confirmées car l’armée syrienne a lancé une offensive majeure au sud-est de la capitale, le long de l’autoroute menant à l’aéroport international de Damas fermée depuis le matin, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui rapporte que l’aviation bombardait les vergers bordant Damas, où la rébellion a ses bases-arrière.

Des combats, les plus violents dans la région, opposaient rebelles et soldats dans les localités de Haran al-Aouamid, Aqraba et al-Houjeira, a précisé l’ONG qui s’appuie sur un large réseau de militants. Les médias officiels ont également fait état d’opérations de l’armée dans cette zone.

AFP/OpLeakSpin

C’est le moment pour visiter la Syrie, voilà comment Anonymous a annoncé dans un communiqué publié hier le 26 novembre sur le site Par:AnoIA (Potentially Alarming Research : Anonymous Intelligence Agency) la publication d’un Gigabyte d’emails internes du ministère syrien des affaires étrangères.

Ici pour consulter le communiqué.

Par:AnoIA est une plateforme de publication de documents mise en place par Anonymous pour recueillir et héberger les fuites de données récupérées par le collectif.

Anonymous propose deux possibilités pour consulter les courriels du ministère syrien des affaires étrangères (la majorité des emails sont en arabe), la première est à travers l’Email Viewer du site et la deuxième est de télécharger l’archive compressé MBOX et de l’ouvrir avec le client mail de votre choix.

Ici pour consulter les emails (Email viewer du site Par:AnoIA).

Ici pour télécharger l’archive compressé MBOX (686mb tgz).

New York. Mercredi, la juge Loretta Preska a rejeté la demande de libération sous caution de Jeremy Hammond qui est accusé d’avoir hacké l’agence américaine de renseignement « Stratfor ».

La juge fédérale a rejeté la demande de mise en liberté sous caution déposée par les avocats de Jeremy Hammond. Jeremy est accusé d’être un membre du groupe « Anonymous » et d’avoir hacké les ordinateurs de la société privée de renseignement « Stratfor ». WikiLeaks a publié en février 2012 les documents « Stratfor » qui se comptent par millions, sous le nom de « The Global Intelligence Files ».

Les soutiens de Jeremy Hammond expliquent que les documents éclairent sur la façon dont l’agence privée de renseignement « Stratfor » surveille les militants et espionne pour le compte d’entreprises. Jeremy Hammond est détenu sans caution ni jugement depuis plus de huit mois. Au cœur du réseau de soutien, Sue Crabtree a défendu les actions présumées de Jeremy.

Sue Crabtree : Les médias définissent Jeremy comme hacker et membre d’Anonymous. Les tribunaux et ceux qui le poursuivent disent qu’il est un criminel. Pour nous Jeremy un est héros ! Et encore une fois nous disons, « dénonçer les crimes de l’Etat n’est pas un crime. »

Communiqué d’Anonymous : Anonymous « For Great Justice »

Salutations ! Nous sommes Anonymous. Nous avons une annonce importante concernant le procès de l’hacktiviste Jeremy Hammond. Nous pensons qu’une grande injustice a lieu dans le procès de Jeremy et que le public et les médias doivent être informés. Jeremy Hammond a droit à un procès équitable dans un tribunal compétent, indépendant et impartial. Dans les circonstances actuelles, ce n’est pas possible.

Jeremy Hammond est un activiste politique qui est accusé d’avoir participé en Décembre 2011 au hack de l’agence de renseignement « Stratfor ». Il est accusé d’avoir donné des documents de l’agence « Stratfor » àWikiLeaks pour diffusion au public.

La juge en charge du dossier se nomme Loretta Preska. Lors de l’audience Loretta Preska qui a dépeint Jeremy comme étant un terroriste plus dangereux qu’un meurtrier ou un prédateur sexuel, a rejeté sa libération sous caution et a annoncé qu’il devra faire face s’il est reconnu coupable à une peine de prison allant de 360 mois à la perpétuité.

Ce que la juge Preska n’a pas révélé lors de cette audience, c’est qu’elle est liée par la loi de se retirer de cette affaire en raison d’un conflit d’intérêts direct. Le 11 Septembre 1983 Loretta Preska a épousé Thomas J. Kavaler, actuellement associé au cabinet d’avocats Cahill Gordon & Reindel LLP.

Si vous examinez la base de données « Stratfor », qui a été publié par Wikileaks, vous trouverez dans la liste des clients l’adresse de courriel : tkavaler@cahill.com. Cette adresse se trouve également sur Cahill.com et elle appartient à Thomas Kavaler, le mari de la juge Preska.

Par procuration la juge Preska est une victime qui a pourtant l’intention de juger le coupable. La juge Preska a omis de divulguer que son mari est un client de « Stratfor », violant ainsi le Code des États-Unis. La juge Loretta Preska dont l’impartialité est mis en doute a un préjugé évident contre Jeremy Hammond, comme en témoigne ses déclarations au cour de l’audience.

Dans l’intérêt de la justice, le public et les médias doivent exiger que la juge Preska se retire ! Sans une justice libre et impartiale : ni nos personnes, ni nos droits, ni notre propriété ne peuvent être protégés.

Anonymous Solidarity Network