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La Cour de cassation de Bahreïn a confirmé lundi de lourdes peines contre 13 dirigeants de l’opposition au risque d’alimenter le mouvement de contestation des chiites dans le petit royaume du Golfe.

Condamnés pour complot contre le régime, les treize hommes, détenus depuis près de deux ans, sont des meneurs du soulèvement dirigé par l’opposition chiite qui a secoué le pays en février 2011 avant d’être maté par la dynastie sunnite.

Il s’agit de sept opposants condamnés à la perpétuité, dont le militant des droits de l’Homme Abdel Hadi al-Khawaja qui a aussi la nationalité danoise et a mené jusqu’en mai 2012 une grève de la faim de 110 jours, et de six autres condamnés à des peines allant de cinq à quinze ans de prison.

Parmi ces derniers figure Ibrahim Chérif, le chef sunnite du groupe Waëd, une formation de la gauche laïque, qui avait joué un rôle de premier plan dans le mouvement de protestation et a écopé de cinq ans de prison.

« La Cour de cassation a confirmé toutes les peines », a indiqué un avocat de la défense.

La séance a duré quelques minutes et les condamnés n’étaient pas présents.

La police s’était déployée en force autour du siège du tribunal, devant lequel des militants de l’opposition se sont regroupés, scandant des slogans appelant à la libération des détenus, selon des témoins.

Des femmes portent le portrait de figures politiques incarcérées, le 6 janvier 2013 à Sanabis, à l’ouest de la capitale Manama La Cour de cassation de Bahreïn a confirmé lundi de lourdes peines contre 13 dirigeants de l’opposition au risque d’alimenter le mouvement de contestation des chiites dans le petit royaume du Golfe. - AFP - Mohammed al-Shaikh

Des femmes portent le portrait de figures politiques incarcérées, le 6 janvier 2013 à Sanabis, à l’ouest de la capitale Manama La Cour de cassation de Bahreïn a confirmé lundi de lourdes peines contre 13 dirigeants de l’opposition au risque d’alimenter le mouvement de contestation des chiites dans le petit royaume du Golfe. – AFP – Mohammed al-Shaikh

Après la décision de la Cour de cassation, les 13 hommes ne peuvent plus faire appel.

« Cette décision va alimenter la révolution », a réagi sur son compte Twitter cheikh Ali Salmane, chef du puissant mouvement chiite Al-Wefaq, estimant qu’une « réforme radicale » était nécessaire dans le pays.

L’opposition traditionnelle dirigée par Al-Wefaq réclame l’instauration d’une monarchie constitutionnelle, mais un collectif radical, le « Mouvement du 14 février », à l’origine des manifestations les plus violentes, appelle à la chute de la monarchie.

Le pouvoir n’a fait aucune concession de fond à l’opposition depuis l’écrasement du soulèvement, mais affirme avoir commencé à appliquer les recommandations d’une commission d’enquête indépendante sur la répression de la contestation.

Malgré la répression meurtrière des manifestations à Manama de la mi-février à la mi-mars 2011, des rassemblements continuent d’avoir lieu régulièrement dans les villages chiites autour de la capitale et donnent lieu parfois à des heurts avec les forces de sécurité.

L’opposition insiste sur le départ du Premier ministre, cheikh Khalifa ben Salmane Al-Khalifa, en poste depuis 1974 et sur la formation d’un gouvernement dirigé par un Premier ministre issu de la majorité parlementaire.

Selon la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), 80 personnes ont trouvé la mort depuis février 2011.

En décembre, Amnesty International a appelé à la libération des 13 opposants et estimé que la décision de la cour de cassation serait « un véritable test pour les autorités si elles veulent prouver qu’elles sont engagées à respecter et à protéger les droits de l’Homme ».

Un premier procès s’était ouvert en avril 2011 et les opposants avaient été condamnés en juin 2011 à des peines allant de deux ans de prison à la réclusion à perpétuité par un tribunal d’exception pour complot contre le régime.

Le 30 avril 2012, la Cour de cassation a ordonné un nouveau procès en appel.

Mais le 4 septembre, une Cour d’appel avait confirmé la perpétuité pour les opposants, parmi lesquels Hassan Mashaimaa, dirigeant du mouvement chiite Haq, Abdelwahab Hussein, chef du mouvement islamique chiite Wafa, et un autre militant du Haq, Abdeljalil al-Singace, qui souffre d’une paralysie des jambes.

Les condamnés ont été reconnus coupables de « conspiration pour renverser le gouvernement », et pour certains « d’espionnage ».

AFP

Le 1 décembre 2012

Extrait de Cypherpunks: La Liberté et l’Avenir d’Internet, par Julian Assange avec Jacob AppelbaumAndy Mueller-Maguhn et Jérémie Zimmermann. OR Books, New York, 2012, 186 pages. Disponible ici (payant,ndt); pages 1 – 7.

OR Book Going Rouge

INTRODUCTION: UN APPEL AUX ARMES CRYPTOGRAPHIQUES

Ce livre n’est pas un manifeste. Il n’y a pas le temps pour cela. Ce livre est un avertissement.

Le monde ne glisse pas, il galope vers une nouvelle dystopie transnationale. Ce développement n’a pas été suffisamment reconnu hors des sphères de la sécurité nationale. Il a été caché par la volonté du secret, la complexité et l’échelle. L’Internet, notre meilleur outil d’émancipation, a été transformé en le plus dangereux facilitateur de totalitarisme qui ait jamais existé. L’Internet est une menace pour la civilisation humaine.

Ces transformations sont avenues en silence, parce que ceux qui savent ce qui se passe travaillent dans l’industrie globale de surveillance et n’ont aucune incitation à s’exprimer. Laissée à sa propre trajectoire, d’ici quelques années, la civilisation mondiale sera devenue une dystopie postmoderne de la surveillance, de laquelle l’évasion sera impossible pour tous, sauf les individus les plus doués. En fait, nous y sommes peut-être déjà.

Alors que beaucoup d’écrivains ont pris en considération ce que l’internet veut dire pour la civilisation mondiale, ils se trompent. Ils se trompent parce qu’ils n’ont pas le sens du recul qu’apporte l’expérience directe. Ils se trompent parce qu’ils n’ont jamais rencontré l’adversaire.

Aucune description du monde ne tient face au premier contact avec l’adversaire.

Nous l’avons rencontré.

Au cours des six dernières années WikiLeaks a eu des conflits avec presque tous les états puissants. Nous connaissons le nouvel état-surveillance du point de vue d’un homme de l’intérieur, parce que nous y avons déniché ses secrets. Nous le connaissons du point de vue d’un combattant, parce que nous avons dû protéger nos personnels, nos finances et nos sources face à lui.  Nous le connaissons d’un point de vue global, parce que nous avons des personnes, des atouts et des informations dans presque tous les pays. Nous le connaissons du point de vue du temps, parce que nous avons combattu ce phénomène depuis des années et l’avons vu se répliquer et s’étendre, encore et encore. C’est un parasite intrusif, qui se nourrit des sociétés qui se relient à l’internet. Il déboule à travers la planète, infectant tous les états et les gens devant lui.

Que faut-il faire?

Il était une fois en un lieu qui n’est ni ici ni là-bas, nous, les constructeurs et citoyens du jeune internet avons discuté de l’avenir de notre nouveau monde.

Nous avons vu que les relations entre tous les peuples seraient relayées par notre nouveau monde, et que la nature des états, qui sont définies par la manière dont les gens échangent l’information, les valeurs économiques, et la force, changeraient aussi.

Nous avons vu que l’union entre les structures étatiques existantes et l’internet créaient une ouverture pour changer la nature des états.

Premièrement, souvenez-vous que les états sont des systèmes à travers lesquels s’écoule la force coercitive. Des factions à l’intérieur des états peuvent être en compétition pour le soutien populaire, menant à des phénomènes démocratiques en surface, mais les piliers fondateurs des états sont l’application et l’évitement de la violence. La propriété foncière, la propriété privée, les loyers, les dividendes, l’imposition, les amendes judiciaires, la censure, les droits d’auteur et la protection des marques déposées sont toutes appliquées par le biais de la menace de violence de la part de l’état.

La plupart du temps nous ne sommes même pas conscients de la proximité de cette violence, parce que nous accordons des concessions afin de l’éviter. Comme des marins humant la brise, nous contemplons rarement le fait que notre monde de surface est soutenu par en-dessous par l’obscurité.

Dans le nouvel espace qu’est l’internet que serait le médiateur de la force coercitive?

Cela a-t-il même un sens, que de poser cette question? Dans cet espace d’un autre monde, ce royaume apparemment platonique de flux d’idées et d’informations, peut-il y avoir la notion de force coercitive? Une force qui pourrait modifier les archives, écouter les conversations téléphoniques, déparer les gens, transformer la complexité en gravats et ériger des murs, telle une armée d’occupation?

La nature platonique de l’internet, des flux d’idées et d’informations, est souillée par ses origines physiques. Ses fondations sont des câbles de fibres optiques s’étirant sur les fonds des océans, des satellites tournoyant au-dessus de nos têtes, des serveurs informatiques logés dans des immeubles dans des villes allant de New York à Nairobi. Comme le soldat qui tua Archimède avec une épée, ainsi une milice armée pourrait prendre le contrôle du plus haut développement de la civilisation occidentale, notre royaume platonique.

Le nouveau monde de l’internet, abstrait du vieux monde des atomes bruts, aspirait à l’indépendance. Mais des états et leurs amis ont fait mouvement pour contrôler notre nouveau monde — en contrôlant ses piliers physiques. L’état, comme une armée autour d’un puits de pétrole, ou un douanier extorquant de l’argent à la frontière, apprendrait vite à faire usage de son contôle de l’espace physique pour gagner le contrôle de notre royaume platonique. Il empêcherait l’indépendance dont nous avions rêvé, et ensuite, squattant les lignes de fibres optiques et autour des stations satellitaires terrestres, il poursuivrait en interceptant le flux d’information de notre nouveau monde — son essence-même alors que chaque relation humaine, économique et politique l’embrassait. L’état s’introduirait dans les veines et les artères de nos nouvelles sociétés, avalant goulûment chaque relation exprimée ou communiquée, chaque page web lue, chaque message envoyé et chaque pensée googlisée, et ensuite stocker ce savoir, des milliards d’interceptions par jour, un pouvoir sans précédent, dans de vastes entrepôts top secret, pour toujours. Il continuerait en exploitant encore et encore ce trésor, la production intellectuelle collective et privée de l’humanité, avec des algorithmes de recherche et de comparaison de données de plus en plus sophistiqués, enrichissant le trésor et maximisant le déséquilibre du pouvoir entre les intercepteurs et les intercepté(e)s. Et l’état réfléchirait ce qu’il avait appris en retour dans le monde physique, pour commencer des guerres, cibler des drones, et manipuler des comités de l’ONU et des accords commerciaux, et faire des faveurs à son vaste réseau interconnecté d’industriels, d’agents et d’alliés.

Mais nous avons découvert quelque chose. Notre unique espoir face à la domination totale. Un espoir qu’avec du courage, de la sagacité et de la solidarité, nous pouvions nous en servir pour résister. Une propriété singulière de l’univers physique dans lequel nous vivons.

L’univers croit à l’encodage.

Il est plus facile d’encrypter de l’information qu’il ne l’est de la décrypter.

Nous avons vu que nous pouvions nous servir de cette singulière propriété pour créer les lois d’un nouveau monde. Afin d’abstraire notre nouveau royaume platonique de ses piliers basiques de satellites, de câbles sous-marins et de leurs contrôleurs. Afin de fortifier notre espace derrière un voile cryptographique. Pour créer de nouvelles terres interdites à ceux qui contrôlent la réalité physique, parce que nous y suivre requérrait des ressources infinies.

Et de cette manière déclarer l’indépendance.

Les scientifiques du Projet Manhattan ont découvert que l’univers permettait la construction d’une bombe nucléaire. Ce n’était pas une conclusion évidente. Les armes nucléaires auraient pu ne pas être possibles selon les lois de la physique. Cependant, l’univers croit en les bombes atomiques et les réacteurs nucléaires. Ils sont un phénomène que l’univers bénit, comme le sel, la mer ou les étoiles.

Pareillement, l’univers, notre univers physique, a cette propriété qui rend possible à un individu ou à un groupe d’individus d’encoder quelque chose de manière fiable, automatique, même sans le savoir, de telle sorte que toutes les ressources et toute la volonté politique de la superpuissance la plus forte sur Terre ne peut la décoder. Et les chemins de la mise en code entre les gens peuvent se relier ensemble pour ccréer des régions libres de la force coercitive de l’état extérieur. Libre de l’interception de masse Libre du contrôle étatique.

De cette manière, les gens peuvent opposer leur volonté à celle d’une superpuissance complètement mobilisée et gagner. Le chiffrement (encodage, ndt) est une incarnation des lois de la physique, et il n’écoute pas les éructations des états, même les dystopies transnationales de la surveillance.

Il n’est pas évident que le monde ait à fonctionner ainsi. Mais d’une manière ou d’une autre l’univers sourit au chiffrement.

La cryptographie est l’ultime forme d’action directe non-violente. Alors que des états disposant d’armes nucléaires peuvent exercer une violence sans limites contre des millions d’individus, une cryptographie forte induit qu’un état, même en exerçant une violence sans limites, ne peut pas violer la volonté d’individus d’avoir des secrets.

Une cryptographie forte peut résister à une application sans limites de violence. Aucune quantité de force coercitive ne règlera jamais un problème de mathématiques.

Mais pouvions-nous prendre ce fait singulier concernant le monde et en faire une pierre de construction de base d’émancipation pour l’indépendance de l’humanité dans le royaume platonique de l’internet? Et pendant que les sociétés s’unissaient avec l’internet cette liberté pouvait-elle alors être réfléchie en retour sur la réalité physique pour redéfinir l’état?

Souvenez-vous que les états sont les systèmes qui déterminent où et comment la force coercitive est appliquée de façon constante.

La question de combien de force coercitive peut s’immiscer dans le royaume platonique de l’internet trouve sa réponse dans la cryptographie et les idéaux des cypherpunks.

Comme les états s’unissent à l’internet et que l’avenir de notre civilisation devient l’avenir de l’internet, nous devons redéfinir les rapports de force.

Si nous ne le faisons pas, l’universalité de l’internet liera l’humanité dans son ensemble en une grille géante de surveillance et de contrôle de masse.

Nous devons donner une alerte. Ce livre est le cri d’un guetteur dans la nuit.

Le 20 mars 2012, alors que j’étais en résidence surveillée au Royaume-Uni en attente d’extradition, j’ai vu trois de mes amis et collègues guetteurs en partant du principe que nos voix à l’unisson pouvaient faire s’éveiller la ville. Nous devons communiquer ce que nous avons appris pendant qu’il reste une chance pour que vous le(la) lecteur(rice) compreniez et agissiez sur ce qui se passe.

Il est temps de prendre les armes de notre nouveau monde, pour nous battre pour nous-mêmes et pour ceux et celles que nous aimons.

Notre tâche est d’assurer l’auto-détermination où nous le pouvons, de retenir la dystopie qui s’approche où nous ne le pouvons pas, et si cela échoue, d’en accélérer l’auto-destruction.

– Julian Assange, Londres, octobre 2012

Source: http://cryptome.org/2012/12/assange-crypto-arms.htm

Traduit depuis le web par willsummer

New York. Mercredi, la juge Loretta Preska a rejeté la demande de libération sous caution de Jeremy Hammond qui est accusé d’avoir hacké l’agence américaine de renseignement « Stratfor ».

La juge fédérale a rejeté la demande de mise en liberté sous caution déposée par les avocats de Jeremy Hammond. Jeremy est accusé d’être un membre du groupe « Anonymous » et d’avoir hacké les ordinateurs de la société privée de renseignement « Stratfor ». WikiLeaks a publié en février 2012 les documents « Stratfor » qui se comptent par millions, sous le nom de « The Global Intelligence Files ».

Les soutiens de Jeremy Hammond expliquent que les documents éclairent sur la façon dont l’agence privée de renseignement « Stratfor » surveille les militants et espionne pour le compte d’entreprises. Jeremy Hammond est détenu sans caution ni jugement depuis plus de huit mois. Au cœur du réseau de soutien, Sue Crabtree a défendu les actions présumées de Jeremy.

Sue Crabtree : Les médias définissent Jeremy comme hacker et membre d’Anonymous. Les tribunaux et ceux qui le poursuivent disent qu’il est un criminel. Pour nous Jeremy un est héros ! Et encore une fois nous disons, « dénonçer les crimes de l’Etat n’est pas un crime. »

Communiqué d’Anonymous : Anonymous « For Great Justice »

Salutations ! Nous sommes Anonymous. Nous avons une annonce importante concernant le procès de l’hacktiviste Jeremy Hammond. Nous pensons qu’une grande injustice a lieu dans le procès de Jeremy et que le public et les médias doivent être informés. Jeremy Hammond a droit à un procès équitable dans un tribunal compétent, indépendant et impartial. Dans les circonstances actuelles, ce n’est pas possible.

Jeremy Hammond est un activiste politique qui est accusé d’avoir participé en Décembre 2011 au hack de l’agence de renseignement « Stratfor ». Il est accusé d’avoir donné des documents de l’agence « Stratfor » àWikiLeaks pour diffusion au public.

La juge en charge du dossier se nomme Loretta Preska. Lors de l’audience Loretta Preska qui a dépeint Jeremy comme étant un terroriste plus dangereux qu’un meurtrier ou un prédateur sexuel, a rejeté sa libération sous caution et a annoncé qu’il devra faire face s’il est reconnu coupable à une peine de prison allant de 360 mois à la perpétuité.

Ce que la juge Preska n’a pas révélé lors de cette audience, c’est qu’elle est liée par la loi de se retirer de cette affaire en raison d’un conflit d’intérêts direct. Le 11 Septembre 1983 Loretta Preska a épousé Thomas J. Kavaler, actuellement associé au cabinet d’avocats Cahill Gordon & Reindel LLP.

Si vous examinez la base de données « Stratfor », qui a été publié par Wikileaks, vous trouverez dans la liste des clients l’adresse de courriel : tkavaler@cahill.com. Cette adresse se trouve également sur Cahill.com et elle appartient à Thomas Kavaler, le mari de la juge Preska.

Par procuration la juge Preska est une victime qui a pourtant l’intention de juger le coupable. La juge Preska a omis de divulguer que son mari est un client de « Stratfor », violant ainsi le Code des États-Unis. La juge Loretta Preska dont l’impartialité est mis en doute a un préjugé évident contre Jeremy Hammond, comme en témoigne ses déclarations au cour de l’audience.

Dans l’intérêt de la justice, le public et les médias doivent exiger que la juge Preska se retire ! Sans une justice libre et impartiale : ni nos personnes, ni nos droits, ni notre propriété ne peuvent être protégés.

Anonymous Solidarity Network

Honte à vous messieurs les spoliateurs de la révolution du peuple, pour laquelle s’était sacrifiée toute une génération d’hommes et de femmes pour nous permettre de retrouver notre dignité et notre liberté et vivre sur une terre juste, dont la colonisation nous avait privé.

Honte à vous autant de fois que le soleil se lève sur notre peuple et illumine de sa clarté à la face de l’humanité ses stigmates de peuple meurtri et avili par votre lâcheté et votre cupidité de traîtres à la patrie.

Lâchement, vous arrêtez, vous enlevez, vous humiliez, vous emprisonnez, vous torturez, vous sodomisez, vous violez, vous tuez tous ceux et toutes celles qui osent avec courage et dignité défier votre barbarie les mains nues.

Ainsi, vous vous êtes acharnés bestialement à agresser et à emprisonner un militant des droits humains, pour le seul crime de n’avoir pu contenir la douleur que lui inflige un spectacle qui dépasse l’entendement humain. Le spectacle d’un pays héritier d’une guerre de libération contre l’humiliation et la soumission coloniale, qui marqua la conscience de l’humanité avec son combat pour la dignité et la liberté, réduit à l’état d’un pays où la corruption devient un modèle pour les tyrans et les dictateurs, où l’état d’indigence, d’ignorance, de souffrance et de misère physique et  intellectuelle dans lesquelles le peuple est acculé rappelle cyniquement son état duquel il s’est libéré. Vous avez spolié les richesses de ce peuple et vous avez fait de lui un peuple de mendiants, d’immolés et de harragas, qui survit sur les décombres d’immenses tas d’ordures entassées dans des villes bidonvilisées, dans lesquelles vous l’avez confiné, entouré de votre meute de policiers, de gendarmes et de voyous recyclés pour les basses besognes.

Ce peuple vous maudit dans ses cauchemars éveillés. Il vous hantera jusqu’à votre dernier souffle et votre dernier méfait. Il vous hantera et hantera votre progéniture comme le furent les tyrans de votre espèce et leur progéniture élevées à leur image.

Soyez certains que le peuple entier porte en lui la détresse de l’homme que vous avez agressé et arrêté. Yacine Zaid est en nous comme la souffrance que nous endurons au quotidien par vôtre cynisme et votre cupidité.

Soyez certains que nous sommes tous des Yacine Zaid et nous vous hanterons jusqu’à notre inévitable déferlante qui viendra sonner notre inéluctable délivrance et votre destinée de méprisable déchéance .

Youcef  Benzatat

Source

Pétition pour réclamer la libération de Yacine Zaid.

La page facebook officiel du collectif du soutien de Yacine Zaid

Dans le cadre de l’#Opération Québec lancée au cours des derniers jours par le collectif Anonymous pour soutenir les étudiants québécois qui protestent depuis 3 mois  contre la hausse des frais de scolarité (une hausse de 75% des frais de scolarité décrétée par le gouvernement) et l’adoption de la loi 78, Anonymous avait coordonnées  plusieurs cyber-attaques, « en général des attaques par déni de service distribué DDoS » lancés contre plusieurs sites web gouvernementaux comme les site du Parti libéral du Québec (PLQ), de l’Assemblée nationale, du ministère de l’Éducation et de l’Aide financière aux études, de la Sécurité publique et de la Déontologie policière du Québec.

Communiqué de Presse #OpQuebec : Anonymous lance un avertissement au gouvernement du Québec.

19 mai 2012

Citoyens du monde libre,
Les gouvernements du monde continuent à nous réprimer.

Anonymous s’adresse plus particulièrement au gouvernement du Québec. Nous vous observons depuis quelques temps. Nous apprenons que vous tentez d’étouffer des manifestations étudiantes en votant des lois visant à empêcher leurs déroulements.

Le Gouvernement du Québec assassine le droit de manifester en adoptant une loi d’urgence visant à faire taire les manifestations contre la hausse des droits de scolarité.

Gouvernement du Québec,
Vous bafouez les droits des étudiants, en interdisant de manifester près des universités, en interdisant le port d’un masque, en réprimant sévèrement et abusivement les organisateurs des manifestations.

Gouvernement du Québec, vous êtes prévenu !
Les actions menées par les citoyens du Québec sont légitimes et justifiées. Le peuple du Québec a le droit de protester contre l’augmentation démesurée des droits de scolarité. Nous vous demandons de laisser le peuple québécois dire ce qu’il souhaite vous faire entendre.

Nous sommes Anonymous
Nous sommes Légions
Nous n’oublions pas
Nous ne pardonnons pas
Redoutez nous !

Coups de matraques, coups de bottes et des jets de gaz, le gouvernement du Québec a carrément quitté la route suivie par les démocraties car il ont gravement bafoué les droits des étudiants en adoptant l’infâme projet de loi « d’urgence » 78 visant à faire taire les manifestations légitimes, un projet  présentée le 17 mai 2012 par le gouvernement Charest et adopté le 18 mai 2012 à 68 voix contre 48 après environ 20 heures consécutives de débats en séance extraordinaire à l’Assemblée nationale du Québec.

Ici pour consulter le Projet de loi n° 78.

Et face à ce délire répressif, Anonymous a amplifié ses attaques contre le gouvernement québécois, dans un communiqué vidéo, Anonymous a annoncé la publication d’une intrigante vidéo de plus de deux heures d’une fastueuse fête organisée par la famille Desmarais dans son domaine de Sagard, vraisemblablement tournée en août 2008, en présence notamment du premier ministre Jean Charest, l’ex-président américain George Bush Père et les anciens premiers ministres canadiens Jean Chrétien et Brian Mulroney.

Communiqué Anonymous Quebec : « DVD Gouverne(mental) »

27 mai 2012

Communiqué Anonymous
Peuple du monde libre, ceci est un message d’Anonymous.

Depuis maintenant plusieurs semaines, le gouvernement du Québec ne nous prend pas au sérieux et continue de martyriser son peuple.

Gouvernement Québecois, nous vous informons que nous sommes déjà dans vos lits, Anonymous est le peuple, Anonymous n’est pas une personne ni un groupe, Anonymous est le 99%.
Vous ne nous avez pas pris au sérieux quand nous vous avons prévenus que nous étions en possession de documents et d’informations jusqu’alors gardés secrets.
Anonymous fait partie de votre gouvernement. Aujourd’hui, nous sommes les martyrs et vous les tyrans. Mais la roue tourne.

Peuple Québecois, à la fin de cette vidéo, vous prendrez connaissance de deux heures, neuf minutes et quarante sept seconde de film ou vous pourrez reconnaître toute l’élite de votre gouvernement, faisant la fête avec des personnes représentant le Canada, en l’honneur de l’anniversaire de la femme de M. Sagard.
Vous pourrez reconnaître des personnes qui sont, officiellement, ennemis politiques, mais qui, finalement, sont alliées et unies pour aboutir à cette dictature sous-marine actuelle.

Réveillez-vous! Levez-vous ! N’oubliez pas que si des personnes sont au pouvoir, c’est parce que nous l’avons décidé, il ne tient qu’à nous de reprendre ce pouvoir.
Ceci n’est qu’un bref aperçu de ce qui sera bientôt montré aux yeux du peuple.

Nous sommes anonymous
Nous sommes légion
nous ne pardonnons pas
nous n’oublions pas
attendez-vous à nous

Pour plus d’infos :

Infos et débats rejoignez-nous sur : https://www.facebook.com/AnonnewsFrancophone

Anonymous Opération Québec:
http://www.rezocitoyen.fr/operation-quebec.html

AnonOps IRC Network (Anonymous Opération):
http://www.rezoanonymous.eu/anonymous-join-us.html

Radio AnonOps » The Official Radio Station:
http://www.rezoanonymous.eu/anonymous_radio_anonops.html

Propaganda Anonymous – Télécharger les Affiches:
http://www.rezoanonymous.eu/quebec-boycott-f1.html

Human Sound System soutient Anonymous « Expect Us »
http://www.rezoanonymous.eu/human-sound-system.html

Une nouvelle entrave aux droits d’expression vient d’être signalée en Algérie, Bendali Sidahmed Fethi, un jeune journaliste d’investigation indépendant, est attaqué par le directeur de la résidence d’état du Sahel (Club des pins) pour diffamation dans un texte qu’il n’a jamais publié, selon Fethi Bendali, Hamid Melzi, connu aussi comme le prince de club des pins, voulait l’attaquer parce qu’il a seulement mis la main sur des preuves et des témoignages accablants et qui peuvent le condamner dans des affaires de corruption, de malversations, de détournement et d’abus de pouvoir.

Le prince de club des pins , Melzi , s’attaque aux journalistes qui le dénoncent.

Le tribunal de Chéraga vient de renvoyer l’affaire qui devait opposer le directeur du club des pins à un journaliste. La juge qui doit statuer sur cette affaire a exigé la présence de Hamid Melzi, ce dernier accuse notre confrère de diffamation, alors que lors de l’instruction le journaliste en question avait fournit aux juges d’instruction qui s’occupaient de cette affaire, la preuve que le papier avec lequel la plainte a été déposée a été falsifie. Malgré cela l’affaire a était renvoyé devant le tribunal de Chéraga. Lorsque la juge a prononcé le renvoi pour le 15 de ce mois des incidents on éclatés dans la salle d’attente du tribunal une personne se faisant passer pour Le fils de Melzi alors qu’il n’est que le chargé du contentieux de la résidence D’état du Sahel, il a préféré usurper l’identité du fils du concerné afin d’intimider l’avocat du journaliste. Il ne sait pas arrêter là puisqu’il a continué en proférant des menaces sur le journal en lui signifiant que son intégrité physique serait très gravement menacée s’ il réédité un autre écrit.

Le journaliste en question s’appelle Fethi Bendali il exerce le métier depuis plus de 10 ans il est également le fils d’un très grand journaliste sportif algérien en la personne de redouane Bendali. À la sortie du tribunal notre confrère nous dira qu’il est très peigné par la situation qu’il vit depuis plusieurs mois alors qu’il est innocent qui n’a jamais écrit d’article sur le concerné, avant de rajouter « mon seul tort est d’avoir mis la main sur ce qu’il ne fallait pas enfin il ne fallait pas pour eux mais pour le peuple algérien et pour une Algérie scène démocratique et libre il le fallait, mon métier me l’impose, mes convictions aussi. J’ai des preuves et témoignages accablants, mais je n’ai rien écrit encore enfin si mais rien publié encore. je le ferai une fois cette affaire terminée . Et j’exercerai mon métier jusqu’à la fin de mes jours,!

j’ai 28 ans je suis marié et j’aimerais que mes enfants grandissent enfin dans un pays libre démocratique est un pays de justice. de toutes les manières j’ai confiance en la justice algérienne et j’ai confiance en mon président de la république et vive l’Algérie » voilà dans quel état d’esprit été notre confrère. Pour notre part nous espérons vraiment que toute la confrérie sera présente le 15 au tribunal de chéraga pour ce face-à-face entre Melzi et la presse algérienne.

Mourad Aknoun

Source dzactiviste.info.

Le journaliste Fethi Bendali interviewé par DzWikileaks.

Fethi Bendali

Fethi Bendali

Dans un interview accordé à DzWikileaks ( PARTAGEZ au maximum SVP )
Fethi Bendali : Je compte sur le soutien des Algériens dans mon affaire de justice contre Melzi , le prince de Club des Pins .

– Présentez-vous aux membres de notre page :

Je m’appelle Bendali Sidahmed Fethi, je suis journaliste depuis plus de 10 ans, j’ai travaillé à la radio Algérienne , radio Bahdja ou encore radio Algérie international,dans la presse écrite aussi au niveau du monde d’aujourd’hui ou encore le temps d’Algérie. Actuellement je suis journaliste d’investigation indépendant , j’avais l’intention de créer ma propre radio mais c’est à ce moment-là que cette affaire est apparue.

– Qui est Melzi ?

Alors je ne saurais vous dire qui était Melzi avant mais maintenant je sais que c’est le directeur de la résidence d’état du Sahel. Je sais qu’il est également le directeur de la société « SIH » société Hôtelière qui détient La bâtisse du Sheraton.

– Quelle est l’origine de votre affaire avec Melzi ?

Un jour ma tante me téléphone en me disant que les gendarmes du Club des Pins étaient venus chez elle pour me remettre une convocation de chez le juge d’instruction. C’est la que j’ai commencé à comprendre la manœuvre qu’essayait ( Melzi ) de faire à mon encontre, puisque je n’habite pas au domicile où la convocation est arrivée en plus avec une fausse affiliation.

Il m’attaque pour diffamation dans un texte que je n’ai jamais publié. N’ayant pas publié ce texte je me présente en bon citoyen.
chez le juge d’instruction. J’ai donné à ce dernier la preuve que j’étais innocent, il m’a tout de même renvoyé devant la cour .

Je ne peux pas vous donner plus de détails car le jugement se déroulera ce mardi ( 15 mai ) , après je vais parler en détail de ce qui s’est passé durant l’instruction et durant l’audience.

Mais la véritable origine de l’histoire avec Melzi, elle est simple , claire et nette , je suis journaliste donc il m’attaque avant que je ne puisse l’atteindre, avec l’enquête que je suis en train de faire, ou plutôt que j’ai faite.

– Avez vous des preuves sur ce que vous lui reprochez ?

D’abord excusez-moi de vous dire que ce n’est pas moi qui lui reproche, ça sera plutôt à la justice, je dirais même à tout le peuple algérien de lui reprocher les affaires sur lesquelles j’ai emmagasiné des preuves concernant des affaires de corruption , de malversations , de détournement , d’abus de pouvoir et bien d’autres griefs qui peuvent paraître insignifiantes.

Je vous rajoute que j’ai des preuves et même des témoins, qui sont prêts à venir témoigner face a la justice algérienne , si cette dernière leur ferra appel.

– Bénéficiez vous de soutien d’organisations ou syndicats des journalistes ou droits de l’homme ?

Oui justement Mr Yacine Zaid a pris attache avec moi, il est membre du syndicat des droits de l’homme et il m’a témoigné son plus profond soutien .

Concernant le syndicat des journalistes je vous informe que je vais leur envoyer dès demain ( lundi ) matin un fax pour leur demander leur soutien dans cette affaire .

Mais pour vous dire la vérité , le soutien vient plus du peuple Algérien , des commentaires sur les réseaux tels que le vôtre ou encore les pages d’amis ils partagent et ça me fait vraiment plaisir de voir que le peuple Algérien reste solidaire quand quelqu’un défend une cause pour une Algérie libre et sereine

– Qu’est ce qui vous a poussé à dénoncer Melzi ?

Je n’ai pas dénoncé Melzi je fais juste mon travail , j’ai fait une investigation sur Melzi comme j’ai fait d’autres investigations, il faut savoir qu’il y’a plein de gens que l’on devrait dénoncer, ce n’est pas le mot que l’on devrait présenter devant la justice plutôt, que la justice algérienne soit capable de juger ceux qui sont en train de manger le pain de nous tous , Algériens.

– Avez vous confiance en la justice Algérienne ?

J’ai confiance en la justice Algérienne , j’ai confiance en mon pays je sais que des personnes vont dire que je suis en train de dire ça parce que je vais passer devant la justice mais ais non c’est juste parce que j’ai confiance en l’avenir.

Parlez nous du procès qui vous attend ce mardi

Je ne peux rien vous dire pour le moment ,je n’ai pas droit de parler du procès avant que le jugement ne soit prononcé. Je peux seulement dire que Melzi doit venir, car la juge a demandé sa présence

Un mot pour les Algériens et ceux qui vous lisent ?

Avant de remercier tout ceux qui m’ont soutenu , ceux qui me soutiennent et tous ceux qui vont encore me soutenir ,
j’aimerais remercier surtout mon père,je pense que beaucoup de gens le connaissent , c’est le journaliste sportif Redouane Bendali.

Il a tout fait pour que je sois aussi journaliste et je le suis maintenant , mais j’ai préféré l’investigation , il me soutient énormément dans cette affaire de justice contre Melzi, mon père a travaillé pour l’État dans le seul journal qui existait il y’a 37 ans , je le remercie et je lui dis que je l’aime beaucoup.

Et pour Finir nous avons tous le devoir de dénoncer tout ceux qui volent notre pays et nous avons tous le devoir de nous rallier pour le construire , nous avons un des pays les plus riches , au moment où tous les pays du monde surtout de l’Europe et les États-Unis sont en train de couler nous avons beaucoup d’argent si nous avions juste des vrais dirigeants nous serions encore mieux que les Européens.

Source DzWikileaks.

Groupe de soutien.

Mise à jour : (Le procès renvoyé au 29 mai prochain)

Le procès opposant le directeur général de Club-des-Pins Abdelhamid Melzi au jeune  journaliste indépendant Fethi Bendali a été renvoyé par le président du tribunal correctionnel de Chéraga au 29 mai prochain suite à l’absence du plaignant.

Selon Fethi Bendali, (une information publiée par DzWikileaks): C’est l’avocate de Melzi qui a demandé le report du procès et elle avait sur elle l’article et et l’interview publié par la page d’information DzWikileaks le 14 mai 2012.