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Le sit-in décidé par le Collectif autonome des médecins résidents algériens « CAMRA » ce lundi 04 juillet devant le siège de la présidence à El Mouradia, hauteur d’Alger a été durement empêché par les services de sécurité, ces derniers ont entamé des séries d’arrestations musclées au niveau des barrages de police dressés sur les principaux accès de la ville d’Alger parmi les résidents en provenance d’Oran, Setif et de Tizi-Ouzou.

Capture d'ecran d'une partie de PV de réunion natinal des médecin résident - Blida 02/07/2011

Capture d'ecran d'une partie du PV de réunion natinal des médecin résident - Blida 02/07/2011

Selon Dr Toufik Illès, délégué au Collectif « CAMRA », au moins120 médecins résidents ont été arrêtés par la police puis relâchés ce lundi dans plusieurs endroits de la capitale, le docteur qui été choqué par la brutalité de la police envers les médecins résidents a confié au journaliste d’El watan que certains résidents ont été arrêtés lorsque des policiers ont trouvé des blouses blanches dans leurs véhicules, il a ajouté « les médecins résidents, arrêtés par les forces de l’ordre, ont été violemment embarqués dans des fourgons. Mêmes les femmes ont été traitées comme des voleurs » ! « Et après leur passage dans les commissariats, ils ont été à nouveau entraînés dans les camions de police. A la fin, ils ont été déposés à la gare routière de Kharrouba ! ».   

Sit-in empeché par la police 04/07/2011

Sit-in empeché par la police 04/07/2011

Une partie des résident ont pu se regrouper devant l’hôtel El Djazaïr « Ex Saint George », ils étaient pas si nombreux, seulement des dizaines, mais ils étaient déterminés d’entamer une marche vers le siège de la présidence pour interpeller le Président de la République sur leur situation qui dure depuis plus de 100 jours et la légitimité de leurs revendications, tentative rapidement réprimée par les forces anti émeutes déployés en masse sur les lieux, et face à ce blocus, les médecins résident ont préféré de marcher vers le CHU Mustapha Bacha pour tenir un rassemblement.

Ils étaient presque 3000 médecins résidents habillés en blouses blanches qui ont répondu à l’appel à la mobilisation lancé par le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) pour tenir un Méga sit-in national au Centre Hospitalo-Universitaire Mustapha Bacha situé au centre d’Alger ce mercredi, 01 juin 2011, un sit-in rapidement transformé en violents affrontements entre médecins résidents et les forces anti émeutes quand un groupe de médecins a tenté de forcer le cordon sécuritaire pour sortir de l’enceinte de l’hôpital et entamer une marche pacifique dans les rues d’Alger.

Vous pouvez consulter le PV de réunion nationale du Camra ici publié sur leur page Facebook.

La tentative des résidents a été durement réprimés par les forces de police, selon le docteur Omar Sahnoune, porte-parole du collectif autonome des médecins résidents « Nous avons été durement réprimés par les forces de police quand on a essayé de sortir de l’hôpital Mustapha Bacha. Nous avons déploré plusieurs blessés. Pour le moment, deux personnes ont été évacuées en urgence à l’hôpital pour des soins. Toutefois, les autres blessés ont subi plusieurs points de sutures au visage après avoir subi des coups de boucliers de la part des policiers venus en grand nombre pour nous empêcher de sortir de l’hôpital. Mais malgré ça, nous continuerons à lutter pour notre dignité et pour un meilleur système de santé dans notre pays », déclaration faite au journaliste d’Elwatan.

Un médecin résident bléssé par la brutalitée des policiers

Un médecin résident bléssé par la brutalitée des policiers

Des bléssés évacués aux urgences

Des bléssés évacués aux urgences

L’important dispositif policier dépêché sur les lieux n’a pas empêché prés de cinq cents résidents blesssés par les coups de matraque des policiers et les déclarations du premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a remis en cause leurs patriotisme de forcer le cordon sécuritaire et marcher le long du Boulevard Hassiba Ben Bouali vers la place de la Grande Poste ou ils ont réussi à braver le cordon sécuritaire pour atteindre le siège de l’Assemblé Populaire National (APN) et réclamer  une rencontre avec le président de l’APN Abdelaziz Ziairi.

Sit-in des résidents devant l'APN

Sit-in des résidents devant l'APN

Et pour montrer au force de l’ordre leur détermination, union et dignité, les résidents ont décidé vers 15h30 de marcher de nouveau vers le point de départ CHU Mustapha, tentative considérée comme provocation par les forces anti-émeute qui ont entamé une série d’arrestation parmi les médecins, dépassées par la détermination et la volonté des protestataires, les forces de sécurité ont vite réagi en ceinturant les manifestants qui ont envahi le boulevard Hassiba Ben Bouali pour la deuxième fois.

La police escorte les medecins résidents

La police escorte les medecins résidents

Un jour considéré comme historique par le Collectif autonome des médecins résidents Algériens qui a publié un communiqué de presse le jour même et voila quelques extraits, « Nous pouvons nous féliciter d’avoir compris cela et par-dessus tout, d’avoir su l’appliquer en ce jour mémorable de notre histoire !. Après trois mois de grève, de pression, de menaces, d’injures et de dénigrement nous venons de marcher une nouvelle fois dans la capitale. Cette marche pour l’union et la dignité est un message fort à tous ceux qui disent que les résidents sont faibles et désunis et que notre mouvement s’essouffle. Nous sommes plus que jamais unis et déterminés à faire valoir nos droits les plus légitimes. Aujourd’hui, nous avons marché du CHU Mustapha pacha à l’Assemblée Populaire Nationale (APN), puis nous y avons tenu un sit-in jusqu’à ce qu’une délégation composée de cinq de nos représentants soit reçue par le Président de l’APN ».

Vous pouvez consulter le communiqué du CAMRA ici.

Quelques centaines d’étudiants en médecine, en pharmacie et en chirurgie dentaire ainsi que des médecins résidents de différents départements du pays, se sont rassemblés ce mercredi 11 mai devant le Centre Hospitalo-universitaire « Mustapha Bacha » au centre d’Alger, pour marcher vers le siège de la présidence à El Mouradia afin de satisfaire leurs revendications pédagogiques et sociales, cette tentative s’est transformée en affrontements avec la police près du CHU Mustapaha Bacha causant plusieurs dizaines de blessés parmi les étudiants.

Un dispositif MONSTRE de policiers s’est déployé à proximité du CHU Mustapaha dès les premières heures de la matinée pour empêcher toute tentative de marche, « selon des témoins, au moins 37 camions antiémeutes ont assiégé l’hôpital ainsi qu’une vingtaine d’autres camions stationnés au niveau des ruelles adjacentes ».

Les étudiants protestataires ont tenté à deux reprises de forcer le cordon sécuritaire pour entamer leur marche, mais ils ont été accueillis à des coups de matraques, non satisfait de réprimer cette tentative de marche, les policiers ont chassé les étudiants à l’intérieur de la loge de l’hôpital Mustapha qui s’est transformée en véritable cellule de torture. « Je suis là pour tabasser et je le fais avec plaisir» Ces propos ont été lancés par un policier à des étudiants, selon le témoignage de Salim Hamiche, délégué des étudiants en chirurgie dentaire au journaliste d’El watan.

Les étudiants en pharmacie ne veulent pas lâcher et organisent un sit-in le même jour à la Fac central.

Les étudiants en pharmacie en grève depuis plus de 3 mois ont essayé de sortir vers 16 heures dans la rue Didouche Mourad, près de la Fac central pour manifester, après l’arrestation de l’un de leurs camarades lors des affrontements avec les forces anti émeutes la matinée à l’intérieur du CHU Mustapha.

Dans un climat extrêmement tendu, des dispositifs importants de force anti émeutes ont rapidement encerclé le siège de l’université, une fois l’étudiant relâché, les manifestants qui sont plus déterminés que jamais à poursuivre leur mobilisation dans les prochains jours jusqu’à la satisfaction complète de leur revendications se sont dispersés sans incidents.

Le cadavre d’Ahmed Kerroumi, âgé de 53 ans, professeur d’université et militant de la CNCD d’Oran, a été retrouvé ce samedi 23 avril à 13 heures –heure locale-, cinq jours après sa disparition au siège du parti politique MDS situés dans le quartier du Plateau à Oran par un militant du même parti politique.

d’Ahmed Kerroumi -professeur d’université et militant de la CNCD-

d’Ahmed Kerroumi -professeur d’université et militant de la CNCD-

Dépêcher sur les lieux, une équipe de la police criminelle a entamé une enquête sur cette mort tragique, interrogé par le journaliste de TSA, un haut responsable de la police confirme « Une enquête a été ouverte. La police criminelle, le procureur de la République et la police scientifique se sont rendus sur les lieux de la découverte du corps…, L’enquête est en cours, on ne peut rien dire encore sur les circonstances de la disparition, puis de la mort du professeur Kerroumi  ». Selon le journaliste du journal Elwatan, la voiture du défunt Ahmed Kerroumi n’a toujours pas été retrouvée par les enquêteurs de la police, par ailleurs, aucune trace d’effraction n’a été constatée au bureau du MDS où a été retrouvé le cadavre du militant et enseignant universitaire Ahmed Kerroumi.

PV de la police sur la disparition d'Ahmed Kerroumi

PV de la police sur la disparition d'Ahmed Kerroumi

Quelques jours avant sa disparition, le professeur Kerroumi s’est entretenu avec le rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à la liberté d’opinion et d’expression, Frank La Rue sur la situation des droits de l’homme en Algérie, et même les lenteurs incompréhensibles de la police dans le traitement de la disparition de Mr Ahmed Kerroumi depuis le mardi 19 Avril, poussent les proches du militant à privilégier la piste d’un enlèvement suivie d’un assassinat à cause de ses activités politiques.

Venus des différentes universités du pays, plusieurs milliers d’étudiants ont bravé pour la première fois depuis des années l’impressionnant dispositif de sécurité déployé par la police autour de la Grande Poste pour répondre à l’appelle à la marche lancé par la coordination autonome des étudiants vers le Palais du Gouvernement comme prévu.

Le cordon sécuritaire placé à l'entrée du tunnel des Facultés

Le cordon sécuritaire placé à l’entrée du tunnel des Facultés

Devant le cordon sécuritaire important placé à l’entrée du tunnel des Facultés pour empêcher la marche vers le Palais du Gouvernement de commencer.

Les milliers d’étudiants ont foncé sur des barrières métalliques, érigées par la police au niveau de la Grande poste, et entament leur marche vers la Présidence de la République, à El Mouradia, sur les hauteurs d’Alger.

Début de la marche des étudiants

Début de la marche des étudiants

Scandaient des slogans hostiles au pouvoir et en faveur de la démocratie « Pouvoir assassin », « Zenga, zenga, dar bdar, houkouma tachâal ennar » (le gouvernement met le feu dans toutes les ruelles et dans toutes les maisons), slogan inspiré d’un discours de Kadhafi, « y en a marre du ministère, y en a marre de la misère », « Nous ne sommes pas des voyous, nous sommes des étudiants » « Dégage Haraoubia [ministre de l’Enseignement supérieur], on est toujours des révolutionnaires »

Vers 12 h 15: La tentative policière de bloquer la progression des étudiants vers la Présidence de la république par la force a échoué, la marche à tourné à l’affrontement au niveau de l’avenue Pékin, non loin de la Présidence de la république, des dizaines de blessés parmi les manifestants selon le journaliste d’Elwatan.

La police charge violement les étudiants

La police charge violement les étudiants

La police charge violement les étudiants

La police charge violement les étudiants

Une fois les étudiant ont réussi à atteindre le lycée Bouamama (Ex-Décartes), à quelques centaines de mètres du siège de la Présidence. Un impressionnant dispositif policier a été déployé à hauteur du lycée Bouamama pour empêcher que les étudiants n’accèdent au Palais présidentiel  d’El Mouradia, mais les étudiants n’ont pas arrêter leurs tentative de forcer le barrage sécuritaire, scandaient « El Châab yourid iskat el nidham » ( le peuple veut la chute du système), « Bouteflika Ouyahia houkouma irhabia » (Bouteflika, Ouyahio, gouvernement terroriste) ou encore, « Y en a marre de ce pouvoir », la police à violement chargé les manifestants et ils ont réussi à repousser les étudiants jusqu’à proximité de l’hôtel El Djazair (ex-Saint-Georges). Les affrontements ont fait de nombreux blessés parmi les étudiants et plusieurs policiers ont également été touchés. Une cinquantaine d’étudiants ont été blessés et plusieurs autres ont été arrêtés, a constaté sur place un journaliste d’elwatan.com.  Les forces de sécurité ont usé de la matraque jusqu’à mettre en danger la vie de plusieurs étudiants qui se sont retrouvés avec de graves blessures à la tête.

Les étudiants à proximité de la Présidence de la République

Les étudiants à proximité de la Présidence de la République

Les policiers ont même tenté d’empêcher des étudiants de filmer ou de prendre des photos de la bastonnade. A rappeler qu’une vidéo était prise lundi 11 avril dans laquelle une étudiante est violemment repoussée par une policière avant de tomber par terre circule actuellement sur le net.

Les étudiants semblent satisfaits de leur action  et estiment avoir brisé un tabou. Celui de marcher dans la capitale, ont quitté vers 15h30 El Mouradia, ils ont même réussi à se rassembler à nouveau devant la Grande Poste, pour démontrer aux forces de sécurité que leur pratiques de répression n’ont pas eu raison de leur courage et de leur détermination à poursuivre leur marche à Alger.

Prés de 3000 garde communal ont réussi une deuxième fois ce dimanche 03 Avril de se regrouper en pleine centre d’Alger pour manifester devant le siège de la présidence à El Mouradia -hauteur d’Alger-, tentative échoué par la police, pousse les gardes communaux à observer un sit-in à la place des Martyrs au centre d’Alger.

Sit-in des gardes communaux a Alger

Passaient la nuit de dimanche à lundi à la Place des Martyrs, les gardes communaux sont déterminés à poursuivre leur protestation à Alger jusqu’à la satisfaction entière de leurs revendications, car les propositions de Dahou Ould Kablia, ministre de l’Intérieur, après leur première manifestation nationale du 7 mars sont insuffisantes. « «Ils n’ont accepté que deux ou trois points de nos revendications, mais rien sur la prise en charge des blessés, les rappels de salaires par exemple », constate Mehdi, un garde communal de Batna au journaliste de TSA-Algérie. Et c’était le cas, car ils ont observé un nouveau sit-in aujourd’hui et au même endroit, et selon les représentants des gardes communaux, des centaines de leurs camarades vont rejoindre la capitale pour marcher jusqu’au siège de la Présidence, « Nous attendons l’arrivée de nos camarades qui sont encore bloqués dans les wilayas de l’intérieur du pays. Nous voulons réunir plus de 15.000 éléments pour organiser notre marche. Nous devons être nombreux pour déjouer l’impressionnant dispositif policier qui nous empêche de manifester », explique Nourredine, un garde communal originaire de Tiaret au journaliste d’Elwatan –journal indépendant-. 

De son coté, le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a menacé de sanctions contre les gardes communaux qui protestent à Alger depuis dimanche.  « Nous allons les exclure du corps. Toutes les autorités militaires et  civiles sont décidées à considérer les actes menés par les gardes communaux  comme étant des actes d’indiscipline dans un corps de sécurité », a-t-il dit en marge de la conférence nationale sur le Schéma national d’aménagement du territoire.

Forces anti-emeutes encerclent les gardes communaux

Forces anti-emeutes encerclent les gardes communaux

Et face à ces graves menaces, les gardes communaux, de leurs part ont décidé d’ignorer les menaces du ministre et de poursuivre leur mobilisation pacifique jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications légitimes malgré  les dispositifs sécuritaires et forces anti émeutes dépêchés sur place, « Nous resterons rassemblés ici à Alger le temps qu’il faudra pour arracher la satisfaction entière de nos revendications. Nous protestons de manière pacifique et nous passerons cette nuit là encore à la Place des Martyrs », assure , représentant des gardes communaux de la wilaya de Tissemsilt au journaliste d’Elwatan.