Articles Tagués ‘écologie’

Le projet tarmaggedon va être lancé le 20 août par Anonymous dans le cadre de l’opération green rights. Fidèle à l’esprit de l’opération qui veut défendre les droits écologiques des individus face aux grandes entreprises en particulier, le projet tarmaggedon dénonce les dégats environnementaux de l’exploitation du sable bitumineux. Petit extrait de wikipédia pour expliquer ce que sont les sables bitumineux et la conséquence de l’extraction:

Un sable bitumineux (ou bitumeux) est un mélange de bitume brut, qui est une forme semi-solide de pétrole brut, de sable, d’argile minérale et d’eau. En d’autres mots, c’est un sable enrobé d’une couche d’eau sur laquelle se dépose la pellicule de bitume. Plus la pellicule de bitume est épaisse, meilleurs sont les sables bitumineux en termes de quantité de pétrole extractible. Après extraction et transformation des sables bitumineux, on obtient le bitume, qui est un mélange d’hydrocarbures sous forme solide, ou liquide dense, épais et visqueux. Les gisements de sable bitumineux représentent une importante source de pétrole brut de synthèse, ou non conventionnelle. Les principales réserves se situent en Alberta (Canada) et dans le bassin du fleuve de l’Orénoque, au Venezuela. De plus petits gisements de sables bitumineux existent dans d’autres endroits du monde. […]

L’extraction minière des sables bitumineux a un impact important sur les écosystèmes. En Alberta, cette forme d’extraction détruit complètement, dès l’ouverture de la mine à ciel ouvert, la forêt boréale, et a des conséquences directes sur l’air. Des centaines de km2 de territoires sont dévastés. La forêt boréale canadienne couvre 5 millions de km2 dont les trois quarts restent totalement vierges. Le développement de l’extraction des sables bitumineux pourrait toutefois affecter une zone bien plus large. L’exploitation sylvicole et minière fragmente la forêt à grande vitesse. La vie de la forêt boréale provient du sol, qui est composé d’ingrédients biologiques essentiels. En rasant la forêt boréale et en détruisant le sol, il y a destruction de ces ingrédients biologiques essentiels à la vie de la forêt boréale. L’industrie minière considère que la forêt boréale reprendra sa place sur les terrains restaurés après la période d’extraction, mais aucun terrain n’est considéré « restauré » quelque trente ans après l’ouverture de la première mine dans la région du Fort McMurray en Alberta.

De plus, l’extraction des sables bitumineux dégage des agents polluants, tel que le méthane. Aussi, la forêt boréale est composée de tourbières, qui sont des réservoirs naturels de dioxyde de carbone. En détruisant la forêt, on détruit ces tourbières, ce qui engendre une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

De plus, l’extraction d’un seul baril de pétrole des sables bitumineux de l’Alberta génère plus de 190 kg de gaz à effet de serre (GES). L’exploitation des sables bitumineux génère des gaz très nocifs, tel que l’anhydride sulfureux, qui est responsable, même à des quantités très faibles, de l’acidification des lacs et des forêts. En 2003, l’Alberta a été nommée la capitale de la pollution atmosphérique du Canada avec une génération de plus d’un milliard de kilogrammes d’émissions de gaz à effet de serre. En produisant un baril de pétrole extrait des sables bitumineux, on génère trois fois plus d’émissions de gaz à effet de serre que la production d’un baril de pétrole classique. Aujourd’hui, la compagnie d’exploitation des sables bitumineux Suncor rejette 600 tonnes de gaz naturel à l’heure.

La croissance prévue de la production du pétrole synthétique albertain menace aussi les engagements internationaux du Canada. En ratifiant le Protocole de Kyoto, le Canada s’est engagé à réduire, d’ici 2012, ses émissions de GES de 6 pourcent par rapport à l’année de référence (1990). Au lieu de la diminution des GES, une augmentation de 145 mégatonnes des émissions de GES sera observée, dont le quart proviendrait de l’exploitation des sables bitumineux. En 2002, ses émissions étaient supérieures de 24 pourcent à l’année de référence.

Anonymous a publié un communiqué le 12 juillet:

Citoyens libres du monde,

L’opération green rights d’Anonymous voudrait attirer votre attention sur un cas très urgent en Amérique du Nord, par les suspects habituels dont la cupidité est sans borne: Exxon Mobil, ConocoPhillips, Canadian Oil Sands Ltd, Imperial Oil, la Royal Bank of Scotland et beaucoup d’autres.

Cette semaine, des activistes se rassemblent à l’autoroute 12 dans le Montana aux Etats-Unis pour protester contre la transformation d’un écosystème calme en route industrielle maritime apportant des « megaloads » aux infrastructures de rafinement de l’Alberta Tar Sands au Canada. Anonymous rejoint cette lutte contre les « géants pétroliers » au coeurdes Etats-Unis. Nous sommes solidaire avec chaque citoyen victime pour protester contre les excès des entreprises.  Anonymous ne restera pas passif tant que les atrocités environnementales continuent. Ce n’est pas l’énergie propre du future qui nous a été promise.

Nous, ces prochains jours, utiliserons tous les pouvoirs en notre possession pour raconter les abus des entreprises impliqués dans cette histoire. Nous cherchons activement des fuites pour exposer la corruption dont on sait tous qu’elle est derrière tout ça.

Nous sommes Anonymous

Nous sommes légion

Nous n’oublions pas

Nous ne pardonnons pas

La première phase de protestation a eu lieu au Montana en juillet. La deuxième phase aura lieu à Washington DC et des actions seront organisées pour soutenir les Anons et les citoyens qui défilent pour dénoncer ce désastre écologique.

La fuite de substances radioactives et l’incendie provoqués par le séisme ont relancé le débat autour de la sécurité de la technologie nucléaire dont l’archipel tire un tiers de son électricité … et ce, d’autant plus que TEPCO a reconnu que la centrale, dont le premier réacteur est entré en service il y a vingt ans, n’était pas conçue pour résister à un séisme d’une telle puissance (source: leblogfinance.com)

Il ne s’agit pas de Fukushima mais d’un séisme d’une magnitude de 6,8 le 16 juillet 2007 qui a touché la centrale nucléaire de Kashiwazki-Kariwa qui est la plus puissante au monde. Un séisme avait causé un incendie et une fuite d’eau radioactive dont les conséquences semblent avoir été minimes.  Il s’agit du premier cas connu d’incendie dans une centrale nucléaire résultant d’un tremblement de terre. Le câble pointe la lenteur de la réaction de TEPCO face aux évènements ainsi que son manque de transparence. Vous pouvez consulter la page de wikipédia sur le séisme de Chūetsu-oki qui rend compte des incidents à la centrale de Kashiwazki-Kariwa.

tepco

"TEPCO, la compagnie qui gère le réacteur de Fukushima, a un sérieux passif de falsifications de rapports d'inspection" par Carlos Latuff pour le Monthly review

Extrait de l’article de wikipédia sur TEPCO:

La société TEPCO est mise en cause en 2002 par le gouvernement japonais pour falsification d’une trentaine de rapports[8], concernant notamment des fissures dans la structure de treize de ses réacteurs nucléaires[9],[10],[11], ce depuis les années 1970, début des constructions de centrales au Japon[12], et pour avoir dissimulé des accidents nucléaires, dont celui qui a conduit à une réaction en chaîne incontrôlée en 1978 dans le réacteur №3 de Fukushima[9],[12].

Des témoignages d’employés tendent à penser qu’elle « fait passer la rentabilité à court terme avant l’impératif de sécurité à long terme »[12]. Elle est critiquée pour avoir recours pour la maintenance de ses centrales à des « sous-traitants souvent inexpérimentés »[12]. Enfin, lors de l’accident nucléaire de Fukushima en 2011, pour TEPCO, «  dans les deux premiers jours qui ont suivi le séisme et le tsunami, le souci de préserver les équipements semble l’avoir emporté sur la prise en compte du risque pour les populations »[12].

Sur le site de Fukushima travaillent majoritairement des intérimaires employés par des sous-traitants : en 2008 il y a 1 108 salariés réguliers de TEPCO ou d’autres entreprises, contre 9 195 employés de sous-traitants.[13] Or pour ces derniers, la NISA ne publie la répartition de la dose collective que centrale par centrale si bien que ces employés, qui passent de l’une à l’autre, n’ont pas accès au total de leur dose accumulée sur un an et plus, ce qui complique la reconnaissance en maladie professionnelle.[13] 255 ouvriers sous-traitants ont reçu en 1979 une dose supérieure à 10 mSv, contre seulement deux employés réguliers.[13]

Par ailleurs, TEPCO confie pendant l’accident de Fukushima les tâches les plus ingrates et les plus exposées aux rayons ionisants à des travailleurs sans formation qui sont précaires et considérés comme des parias de la société japonaise, notamment les Burakumin.[13],[14] Selon Paul Jobin, sociologue spécialiste du Japon, « la propagande de Tepco et de la Nisa sont là pour minimiser les risques » de ces employés qui gèrent la crise.[13

Abréviations utilisées:

* NPP: nuclear power plant = centrale nucléaire
* EST = environnement, science et technologies
* METI = Ministry of Economy, Trade and Industry = ministère du l’économie, du commerce et de l’industrie

N° de Référence Créé le Publié le Classification Origine
07TOKYO3263 2007-07-17 11:44 2011-05-07 05:00 NON CLASSIFIÉ Ambassade de Tokyo

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OBJET: JAPON : ÉNERGIE NUCLÉAIRE : UN TREMBLEMENT DE TERRE EST À L’ORIGINE D’UN INCENDIE ET D’UNE FUITE D’EAU RADIOACTIVE DANS UN RÉACTEUR NUCLÉAIRE

1) RÉSUMÉ: Le 16 juillet 2007, un tremblement de terre a entrainé un incendie et une fuite radioactive à la centrale nucléaire (NPP) [NDLR: nuclear power plant, centrale nucléaire] de Kashiwazki-Kariwa et le METI [NDLR : Le ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie au Japon]

a ordonné que le réacteur reste fermé en attendant les contrôles de sécurité. Un contact de Post à l’agence de sureté industrielle et nucléaire (NISA) japonaise a confirmé que les radiations ne posent aucun risque pour l’environnement comme l’avait annoncé Tokyo Electric Power Company (TEPCO). D’après le rapport de la NISA à l’AIEA, aussi transmis au Post, quatre des sept réacteurs étaient en marche au moment du séisme et tous sont tombés en panne et ont arrêté de fonctionner. Selon la NISA, il y a eu une fuite d’eau radioactive au troisième étage du bâtiment du réacteur de l’unité 6 (qui était arrêté pour une maintenance de routine). La radioactivité libérée dans la mer est estimée à 60 000 Bq pour 1,2 mètres cubes d’eau [NDLR : La radioactivité de l’eau du robinet est de 1000 Bequerels par mètre cube. Elle est de 100 000 pour les déchets à «faible activité». TEPCO annoncera encore plus tard que la radioactivité estimée serait plutôt de 90 000 becquerels par mètre cube] . Le feu a pris dans un transformeur qui fournissait l’électricité à l’unité 3. Fin du Résumé.

Confusion initiale RE: fuite d’eau radioactive

2) Le 16 juillet 2007 à 10h13 du matin, un séisme de magnitude de 6,8 a interrompu les opérations quotidiennes à la plus grande NPP du monde, la NPP de TEPCO de Kashiwazaki-Kariwa située dans la préfecture de Niigata sur la mer du Japon. Suite à la secousse, un transformeur d’électricité du bâtiment du réacteur numéro 3 a pris feu, rejetant alors un nuage noir de fumé dans l’air. Dans l’après-midi, l’incendie a été endigué et les officiels de TEPCO ont publié un communiqué affirmant qu’aucune fuite radioactive n’avait été detectée. Plus tard dans la journée, cependant, TEPCO a annoncé que de l’eau contenant des substances radioactives a fui mais qu’aucun impact négatif sur l’environnement n’avait été détecté. L’officiel EST a parlé avec M.Keiichi Yoshida, le dirigeant du département de communication de l’entreprise, qui a confirmé ce qui a été publié dans la presse.

centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa en feu

centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa en feu, on voit le nuage de fumée noire. photo prise sur le blog ghandivert

3) Selon M. Fumiaki Hayakawa, le directeur adjoint aux situations d’urgence de l’Agence de Sureté industrielle et nucléaire (NISA), le niveau des radiations émise était inférieur au seuil légal. M. Hiroyoshi Koizumi, haut représentant aux relations internationales de l’Organisation de sureté de l’énergie nucléaire japonaise (JNES), la direction de l’information sur la recherche en matière de sureté nucléaire a publié un rapport officiel d’évaluation, qui a aussi été envoyé à l’AIEA et au NRC [NDLR : US Nuclear Regulatory Commission, équivalent de l’autorité de sureté du nucléaire en France]. Finalement, M. Kazuko Nagura, sépcialiste de la sureté nucléaire à la direction des relations internationales du ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie (METI), a dit que le gouvernement japonais est actuellement en train d’enquêter pour déterminer la cause exacte de la fuite d’eau et qu’il publiera des nouvelles à ce sujet. L’ambassade continuera de transmettre toute information nouvelle venant des officiels du gouvernement japonais.

INCENDIE DANS UN TRANSFORMATEUR DE L’UNITÉ 3

4) Le tremblement de terre a frappé le matin entre 10h13 et 10h27, les officiels de TEPCO ont appelé les pompiers pour un incendie mineur au transformateur de l’unité 3 qui fournit l’électricité à l’infrastructure. A 11h58, le feu était éteint. Au moment du tremblement de terre les réacteurs 2, 3, 4 et 7 se sont automatiquement arrêtés comme prévu. Les trois autres réacteurs étaient sous le coup d’inspections de routine. TEPCO a affirmé dans un communiqué qu’aucune fuite radioactive n’avait été détectée par les systèmes de surveillance. Cependant, TEPCO a été critiqué pour avoir pris trop de temps à mettre un terme à l’incendie. Il y a eu des dommages mineurs à un bâtiment de service voisin, mais cela n’a pas affecté directement le fonctionnement du réacteur.

FUITE D’EAU RADIOACTIVE À L’UNITÉ 6

5) Mr. Yoshida a affirmé que juste avant la conférence de presse de TEPCO à une heure de l’après-midi, un employé de TEPCO a découvert que de l’eau fuyait probablement de la piscine des combustibles usés. Cependant, TEPCO n’en a pas informé le public car la fuite n’était pas officiellement confirmée au moment de la conférence de presse. Après que les autorités légitimes aient enquêtées sur la situation, TEPCO a organisé une autre conférence de presse après six heures du soir et a annoncé qu’une faible quantité de substances radioactives s’est répandue dans la mer du Japon.

6) Selon l’officiel japonais, de l’eau qui fuyait a été observée au troisième étage et au milieu du troisième étage du bâtiment du réacteur 6, dont l’activité était suspendue au moment du tremblement de terre pour des inspections périodiques. La fuite d’eau a été estimée à 0,6L, 2.8×10 2Bq au troisième étage et 0,9L, 1,6×10 4BQ au milieu du troisième étage. La quantité d’eau qui s’est écoulée dans la mer est estimée à 1,2 mètres cubes d’eau à une radioactivité de 60 000 Bq. Les officiels du gouvernement ont affirmé que c’est la première fois que des substances radioactives s’échappaient d’un NPP à cause d’un tremblement de terre et qu’ils mènent une enquête minutieuse pour déterminer les causes de l’incident.

(NOTE: M. Yoshida a affirmé que des substances radioactives dans ont fui du réacteur vers la mer avant mais jamais à cause d’un tremblement de terre). En raison de l’incident, le ministre du METI Akira Amari a dit au président de TEPCO Tsunehisa Katsumata de ne pas reprendre les opérations de son NPP tant que des mesures préventives ne sont pas prises et que la sécurité n’est pas assurée. Jusqu’à ce jour, aucun événement inhabituel dans les autres centrales nucléaires relativement proches de la zone touchée par le séisme, comme les NPPs de Shika et de Fukushima n’a été signalé.

carte des centrales nucléaires au Japon

carte prise sur leblogfinance.com

SCHIEFFER

Dans le cadre de l’operation greenrights qui vise à protester contre les pratiques non respectueuses de l’environnement par des grandes entreprises, plusieurs sites de Monsanto ont fait l’objet d’une attaque DDOS. Monsanto.com et d’autres sites du groupe ont été indisponibles hier et aujourd’hui. L’opération greenrights avait dans un premier temps visé des entreprises liées à l’énergie nucléaire (general electric, edf et enel). Actuellement, ce sont les grandes entreprises de produits phyto-sanitaires qui sont visées.

op greenrights monsanto

Anonymous a justifié l’attaque dans un communiqué:

Anonymous dénonce les pratiques des monstres de la chimie, ces voleurs de gênes qui terrorisent l’humanité avec leurs chimères  génétiques.
 
Sous l’égide des commissions de l’ONU, du gouvernement US, de nombreuses  ONG, de la Banque Mondiale, du FMI et financées par d’importantes  fondations  (Rockefeller, Bill et Melinda Gates, Novartis,  Merck…) et sans oublier notre propre contribution par l’aberrante  taxe  carbone, les multinationales de l’agrochimie et des semences chimériques  imposent au monde une révolution verte « transgénique ».
 
Ce  n’est  pas de “révolution verte” dont il faut parler mais bien de terrorisme  chimique ou d’agriculture de guerre. C’est avant tout une vaste entreprise de démolition des agricultures traditionnelles et des tissus  sociaux traditionnels, une vaste campagne de terrorisme  agricole  à  l’échelle planétaire. L’agriculture moderne occidentale chimique est une agriculture mortifère.
 
Le réchauffement  climatique anthropique est l’aubaine parfaite pour les  multinationales  de l’occident qui  envahissent les territoires des pays les plus  pauvres pour les vider de  leurs populations paysannes  traditionnelles  et en faire de gigantesques  réservoirs de production  agro-industrielle  d’aliments et de  nécro-carburants pour l’export. Les organisations paysannes, qui tentaient encore de résister aux chimères  génétiques,  sont totalement  désemparées. Elles ne peuvent résister face aux  multiples organisations  pour lesquelles l’argent coule à flot et  qui,  dans leurs croisades  climatiques, brandissent le spectre des   hécatombes de la faim, ou de la  chaleur ou encore de la fièvre (porcine, aviaire, zébrée…).
 
Mr  Kofi Annan a donné naissance à  L’AGRA “Alliance for a Green  Revolution  in Africa” qui lui même a  donné naissance au “Millenium  Promise” dédiée au lancement de la  Révolution Verte Africaine. Parmi  les membres  fondateurs de cette ONG  humanitaire se trouvent : Monsanto,  Novartis, Sanofi-Aventis,  GlaxoSmithKline, Procter et Gamble, Merck,  Mosaic, Pfizer, Sumitomo  Chemical, Yara, toutes multinationales  spécialisées  dans les semences hybrides et génétiquement modifiées,  dans les produits  pharmaceutiques  et dans les fertilisants de synthèse. Sanofi-Aventis,  Novartis, Merck et GlaxoSmithKline sont de plus, les  fabricants ou  distributeurs de vaccins (notamment contre la pandémie  H1N1!)
 
Selon Monsanto, la  seule solution pour sauver l’Afrique, ce sont les  OGMs,  l’objectif  étant d’ouvrir les marchés Africains aux pesticides et  aux  semences  génétiquement modifiées et cela en collusion avec la  Fondation Rockefeller, la Fondation Bill Gates et le gouvernement US.
 
Une mafia qui cherchera à remplacer les semences que les agriculteurs  ont   soigneusement développées pour leurs fermes et leurs cultures, par  des variétés adaptées aux monocultures industrielles. Ces semences ouvriront  la voie à l’industrialisation des cultures alimentaires Africaines, laissant le champ libre à l’introduction et à la domination de l’agrobusiness.
 
Les paysans ont créé au fil des millénaires  des  dizaines de milliers de  variétés de semences adaptées à tous les “changements climatiques” :  les paysans n’ont pas attendu les multinationales pour utiliser des  variétés résilientes. Et maintenant,   ces mêmes multinationales veulent  imposer des variétés génétiquement   manipulées pour résister à la  sécheresse, tout en confisquant les variétés traditionnelles et en plaçant des brevets dessus.
 
Donc, après avoir désertifié et salinisé les terres agricoles par le  biais des  monocultures et des fertilisants de synthèse et après avoir détruit ou confisqué toutes les anciennes variétés traditionnelles et résilientes, les multinationales se présentent comme les grands sauveurs des pauvres  petits paysans qui ne mangent pas à leur faim. Elles inondent le marché  de pesticides et de variétés de semences résistantes mais qui s’avèrent  la plupart du temps stériles.
 
Conséquences en Asie, Afrique et Amérique du sud :
– ruine de la petite paysannerie.
– destruction de la biodiversité
– destruction des agricultures vivrières
– destruction des sols, pollution de l’air, épuisement des nappes phréatiques, déforestation.
– cancérisation des populations.
– exode rurale ce qui permettra progressivement aux multinationales de    “délocaliser” leurs industries occidentales vers les pays pauvres et les  serfs corvéables à merci. Afin que les sociétés occidentales   puissent  succomber à la pathologie de l’avoir, à la consommation effrénée de “choses” à bon marché.
 
Les méthodes Monsanto :
– propagande,
– intimidation
– oppression
– infiltrations dans les réseaux anti OGM et dans les administrations
– collusion avec le pouvoir
 
NON AUX OGM ! RESISTONS A MONSANTO !
 
Attendu la démarche volontaire et agressive de vouloir s’approprier le vivant et dominer l’alimentation mondiale, avec la bienveillance des organismes  internationaux… Nous jugeons l’accusée coupable de crimes contre l’humanité !
 
Nous sommes Anonymous
Nous sommes légion
Nous ne pardonnons pas
Nous n’oublions pas
Redoutez nous!
Des envois massifs de fax et de mails sont aussi organisés, toutes les coordonnées ont été rassemblées ici.
opgreenrights

3e cible de l'operation green rights: le géant de l'énerie italien enel

Anonymous a décidé de s’en prendre aux géants de l’énergie qui causent du tort à la planète. Enel a été la cible d’une attaque DDOS et a été indisponible aujourd’hui. General Electric a aussi fait les frais d’une attaque DDOS avant Enel. La prochaine cible est EDF.

Anonymous a décidé de lancer cette opération après l’explosion de la centrale de Fukushima pour pointer du doigt les responsabilités des géants de l’énergie dans la conservation de l’environnement:

Les énormes limites de la technologie et de la science constatées dans le cadre des évènements dramatiques de Fukushima suite au tremblement de terre désastreux, confirment la nécessité de changer le modèle de développement global en investissant davantage dans la recherche et la connaissance.
 Aussi, depuis l’aube de ce drame nous sommes aussi en droit d’espérer certaines contributions majeures de la part de la communauté scientifique mondiale. En effet, ces dernières semaines, de nombreux chercheurs à travers le monde ont animé de nombreux débats avec beaucoup d’application une fois de plus, afin de démontrer l’extrême richesse de notre extraordinaire planète, malheureusement humiliée et souillée par des politiques d’investissements aveuglées ces dernières années par la course au profit.
 Nous avons besoin de plus d’efficacité dans notre action de défense de la nature, et le signifier fermement aux  grandes institutions étatiques en attaquant ces dernières ; notemment le conglomérat nommé Ritem demeure certainement l’arme la plus importante dans les mains des partisans de l’immobilisme absolu. Nous savons que nous avons les moyens de mettre en place une politique énergétique propre et mondiale à l’échelle de la planète. Nous savons également que ce n’est pas dans l’intérêt des lobbys et des Etats, dont les comptes en banques ne peuvent se passer des pétrodollars.
 Or aujourd’hui, la science s’occupe aussi bien de l’énergie, que de sa production et jusqu’à sa distribution (dont nous savons à quel point elle est impactante pour le sort de la planète).
 L’objectif est de rappeler à la Communauté Scientifique qu’elle détient entre ses mains le fruit de milliers d’années de travail collaboratif et de découvertes personnelles et collectives et qu’elle se doit par conséquent de mettre son travail au service de l’Humanité. Cela implique qu’elle place l’éthique bien avant le besoin de rentabiliser les investissements de ceux qui l’emploie dans l’ordre de ses priorités.
  Jusqu’ici les chercheurs et inventeurs, hésitent encore souvent à perturber leur carrière, en se rendant par-delà complices de la régréssion de la qualité de vie de la planète…Et donc des gens la peuplant eux-mêmes.
 Nous voulons croire que la communauté scientifique est déjà détentrice des solutions répondant aux problèmes énergétiques majeurs auxquels le monde est aujourd’hui confronté ; nous voulons croire qu’avec elle, nous battrons les puissantes multinationales de l’énergie non controlée et dangereuse mise à mal à Fukushima. Nous voulons croire que les impératifs financiers ne prendront plus le pas sur les impératifs humains.

operation green rightsL’attaque contre General Electric s’explique par la participation de cette dernière à la construction de la centrale de Fukushima:

Nous savons que le réacteur utilisé à Fukushima était de type Mark 1, fabriqué par General Electric.
Dale G. Brindenbaug et d’autres ingénieurs ont construits le réacteur Mark 1, mais nous savons que Dale G. Brindenbaugh et deux de ses collèges à General Electric (GE) ont quittés leur travail après être de plus en plus convaincus que le réacteur nucléaire Mark 1 n’était pas capable de supporter l’immense pression qui résulterait d’une perte de pouvoir de refroidissemment du réacteur. Le désastre de Fukushima montre que le réacteur n’était pas parfaitement construit. Donc General Electric sait que le réacteur à Fukushima était très dangereux.
Un récent cable de Wikileaks dit que Zapatero, en 2007, a reçu des pressions de diplomates américains et du lobby General Electric. Le but était de convaincre Zapatero d’acheter des moteurs d’hélicoptères General Electric au lieu de ceux de Rolls Royce.
Ces deux faits montrent à tous le pouvoir de la politique commerciale de General Electric : 1) pour gagner de l’argent nous pouvons mettre les Hommes et la nature en danger (ex : Fukushima)
2) pour gagner de l’argent nous pouvons corrompre les politiciens en utilisant les diplomates et les lobbys.
Nous sommes Anonymous et nous ne pouvons tollerer le côté diabolique du commerce sur les personnes et la nature.
General Electric il est temps de payer !
Les critiques adressées par enel sont propres à l’Italie qui a une situation particulière:

En 1987, soit un an après la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine), il fut décidé par référendum de la sortie du nucléaire civil en Italie. Les quatre centrales nucléaires présentes en Italie furent arrêtées, la dernière en 1990.

Un moratoire sur la construction de nouvelles centrales, initialement voté de 1987 à 1993, a depuis été prolongé indéfiniment[5].

L’Italie importe de l’électricité nucléaire (notamment de France), et la société italienne Enel SPA investit dans la construction de réacteurs nucléaires en France et en Slovaquie, ainsi qu’au développement de la technologie de l’EPR.

En mai 2008, le nouveau gouvernement de Silvio Berlusconi a annoncé le retour à l’énergie nucléaire dans les cinq ans[6]. Le gouvernement italien se propose de poser la première pierre d’un premier EPR d’ici à 2013, pour une mise en service en 2018[7]. (extrait de l’article wikipédia: sortie du nucléaire)

Il ne faut pas faire de généralités à partir d’un communiqué qui s’exprime plutôt sur la situation italienne:

Au cours des dernières années, Enel a délaissé les énergies renouvelables pour le nucléaire. La communauté scientifique continue d’ignorer les nouvelles technologies pour produire de l’électricité.
Le gouvernement italien a réglé ses dettes vis à vis de la France, en contrepartie il a entrepris la construction de 5 réacteurs nucléaires de technologie complètement obsolète. La décision a été guidée par la volonté de l’Etat de réduire de son budget.
Peut être qu’il est temps de se demander s’il ne faut pas mieux un Etat en faillite plutôt que de risquer à l’avenir la vie de nos enfants.
Les énergies solaires et éoliennes sont encore trop peu encouragées en particulier en ce qui concerne la production domestique.
Enel, en accord avec le gouvernement italien, veut imposer un monde dominé par un oligopole de producteurs d’électricité, ce qui aurait des conséquences dramatiques sur la vie des citoyens. Ils veulent nous faire croire que des énergies propres et domestiques ne viendront jamais à satisfaire nos besoins. Tout ça n’est que mensonge.
Après des années d’illusion et de convention sur l’utilisation des panneaux solaires après  que le peuple italien ait dit non par référendum, Enel cherche de nouveau à imposer l’énergie nucléaire.
Maintenant, nous sommes bombardés de publicité financée par enel que ce soit à la télé ou sur les forums internet.
Les modes d’action privilégiés sont les attaques DDOS et les envois massifs de fax.
Vous pouvez trouver plus d’informations sur les pads suivants:

NOTE:  Il s’agit d’une traduction sommaire.  N’hésitez pas à apporter des correctifs dans vos commentaires

pour améliorer cette traduction.

Les protagonistes:

  • Jean-Louis Borloo, ministre de l’écologie du 18/06/2007 au 13/11/2010 et président du parti radical, mouvance de l’aile gauche de l’UMP (Union pour un Mouvement Populaire).
  • Charles Rivkin: ambassadeur des Etats-Unis en France, nommé par le président des Etats-Unis, Barack Obama le 01/06/2009
N° de référence créé publié Classification Origine
10PARIS183 2010-02-17 11:11 2010-12-10 21:09 CONFIDENTIEL Ambassade de Paris

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E.O. 19528: DECL: 12/03/2019
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SUJET: Changement climatique – BORLOO dit qu’il faut abandonner l’idée d’un traité contraignant
REF:09 Paris 1635
Classifié par Amb. Charles H. Rivkin pour les Raisons 1.5 (b)(d)
Résumé
1. (C) Le ministre Français de l’environnement Jean-Louis Borloo a raconté à l’ambassadeur que la clé
pour avancer dans les négociations sur la lutte contre le réchauffement climatique est
d’abandonner l’idée de contrainte juridique préférant un système qui repose sur des
engagements nationaux. Il a aussi soutenu que ce serait possible pour un groupe de huit ou dix chefs
d’Etat, et leurs sherpas, de négocier une application de l’accord de Copenhague. Borloo a attribué
l’obession européenne des traités juridiquement contraignants à son histoire
et son expérience de l’après-guerre en créant l’Union Européenne par un transfert progressif
de la souveraineté au moyen de traités. La clé pour atteindre ce type d’accord serait une action
crédible sur les droits à polluer, les forêts, et la finance en incluant des mécanismes innovateurs
de financement. L’accord de Copenhague n’était pas un échec, mais laisser les moyens devenir une
fin en soi était un piège.
Fin du résumé

2. (C) L’ambassadeur, M Rivkin, réclama au ministre d’Etat au développement durable, Jean Louis
Borloo, le 11 février d’examiner la Conférence de Copenhague et les prochaines étapes de l’accord.
Ils se sont vus pour la dernière fois la veille de la conférence (reftel). Borloo exprima de
différentes manières l’idée que la conférence de Copenhague fit fausse route à cause de son approche qui
était trop occidentale et européenne. Les puissances émergentes n’étaient pas prêtes à transférer
leur souveraineté à un traité, alors que les membres de l’UE voyaient cela comme quelque chose
d’essentiel et tout à fait normal. Borloo observa que la conférence de Copenhague a en fait posé
les termes d’un possible accord global sur la réduction des émissions par les Etats-Unis, la Chine
et l’Europe. Nous ne voudrons pas toucher à cet équilibre à la prochaine Conférence des Parties (COP)
à Cancun, a-t-il dit.

3. (C) Borloo a insisté sur le fait que les négociateurs de la CCNUCC (Convention-cadre des Nations
Unies sur les changements climatiques) n’ont pas la capacité d’aboutir à un accord après des années
de négociations continues. Cela devait être maintenant le tour des chefs d’Etat des principales
puissances. Il suggéra un groupe de huit ou dix pays: l’Allemagne et la France pour l’Europe,
les Etats-Unis, la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Algérie et l’Ethiopie (et éventuellement
l’Afrique du Sud).
Quand les chefs d’Etat seront d’accord sur un plan d’application des accords de Copenhague,
le reste du monde acceptera ce projet qui pourra être finalisé devant un forum des Nations Unies.
(Borloo écarta tout rôle que pouvait jouer l’Espagne à la présidence de l’UE, expliquant que
l’Espagne avait dépassé de plus de 50% les objectifs du protocole de Kyoto et qu’elle était
embourbée par sa situation économique interne. Les Nations-Unies, elles aussi, étaient incapables
de faire avancer les négociations, déclara-t-il.)

(C) Borloo a soutenu que la clé pour mettre en oeuvre « l’équilibre » révélé à Copenhague était un
arrangement qui serait volontaire mais aussi automatique dans son application et qui inclurait les
droits à polluer (avec des marchés du carbone communs), une politique de reboisement (REDD Plus,
programme collaboratif de l’ONU de réduction des émissions liés à la déforestation et à la
dégradation des forêts dans les pays émergents) et le financement qui reposerait sur des mesures
novatrices et un mécanisme « fast start ». Il a commenté le fait que la Chine serait d’accord pour un
tel système de loin préférable à une taxe carbone au frontière ou à des mesures douanières
européennes ou américaines.

(C) Borloo pensait que l’adhésion à l’accord de Copenhague serait plus qu’adéquat à imposer son
approbation, et il espérait que la plus part de l’Afrique et trois quart des Etats insulaires
signent. Il a relayé que la France continue de préconiser l’adhésion [au traité] et il a dit
qu’il voyageait et rencontrait personnellement ses homologues de pays clefs, incluant la Chine et
l’Inde.

6. (C) COMMENTAIRE: Borloo a exprimé une vue stratégique des négociations qui a changé de manière
significative. Nous notons tout particulièrement qu’il estime qu’un instrument juridique
contraignant est non seulement inutile mais impossible à mettre en œuvre. Il a aussi souligné
qu’à la différence de quelques Européens, les Français comprenaient la position du gouvernement
américain et n’ont pas été critiques vis à vis des États-Unis à Copenhague. En réalité, dit-il,
le succès de l’accord de Copenhague pour le gouvernement américain résulte de l’engagement direct
du président Obama.
FIN DU COMMENTAIRE

7. (U) Borloo a aussi passé une lettre qu’il a écrite, au nom du peuple français, au secrétaire de
l’énergie, Steven Chu, exprimant ses condoléances pour les vies humaines perdues dans l’accident de
la centrale électrique à gaz de Middletown dans le Connecticut, et exprimant son souhait que les
gens blessés dans l’accident se remettront rapidement. L’ambassade a faxé la lettre au département
de l’énergie.

RIVKIN