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Chokri Belaïd le 29 décembre 2010 à Tunis (AFP/Archives, Fethi Belaid)

Chokri Belaïd le 29 décembre 2010 à Tunis (AFP/Archives, Fethi Belaid)

Une figure de l’opposition tunisienne, Chokri Belaïd, a été tuée par balles mercredi à Tunis et ses proches ont accusé les islamistes au pouvoir du crime, alors que le Premier ministre dénonçait « un acte de terrorisme » dans un contexte d’instabilité croissante en Tunisie.

Quelque 200 personnes manifestaient pour dénoncer le meurtre devant le ministère de l’Intérieur sur l’avenue Habib Bourguiba, l’axe central de Tunis et haut lieu de la révolution de janvier 2011 qui a renversé le régime de Zine El Abidine Ben Ali.

« Mon frère a été assassiné, je suis plus que désespéré », a indiqué à l’AFP le frère du défunt, Abdelmajid Belaïd.

Selon l’épouse de l’opposant et secrétaire général du parti des Patriotes démocrates, s’exprimant sur la radio Mosaïque, il a été touché par plusieurs balles alors qu’il sortait de chez lui.

Son frère a immédiatement accusé le parti islamiste Ennahda, qui dirige le gouvernement tunisien, d’être responsable du meurtre. « J’accuse (le chef d’Ennhada) Rached Ghannouchi d’avoir fait assassiner mon frère », a-t-il déclaré, sans plus d’explication pour étayer cette accusation.

Chokri Belaïd, 48 ans, critique acerbe du gouvernement actuel, avait rejoint cette année une coalition de partis de gauche, le Front populaire, qui se pose en alternative au pouvoir en place.

Le Premier ministre islamiste, Hamadi Jebali a immédiatement dénoncé le meurtre y voyant un « acte de terrorisme ». « C’est un acte criminel, un acte de terrorisme pas seulement contre Belaïd mais contre toute la Tunisie », a-t-il dit à la radio Mosaïque FM, promettant de tout faire pour que le tueur soit arrêté rapidement.

« Le peuple tunisien n’est pas habitué à ce genre de choses, c’est un tournant grave (…) notre devoir à tous, en tant que gouvernement, en tant que peuple c’est de faire preuve de sagesse et de ne pas tomber dans le piège du criminel qui vise à plonger le pays dans le désordre », a-t-il déclaré.

Selon M. Jebali, Belaïd a été tué de trois balles tirées à bout portant par un homme portant un vêtement de type burnous, sorte de long manteau traditionnel en laine avec une capuche pointue.

Ennahda a de son côté dénoncé « un crime odieux visant à déstabiliser le pays ».

Devant l’hôpital du quartier Ennasr de Tunis, où la dépouille de Belaïd se trouve, une foule s’est aussi réunie hurlant sa colère et accusant Ennahda scandant: « Le peuple veut une nouvelle révolution ». « Ghannouchi sale chien », criait notamment le père de la victime, en larmes.

Hamma Hammami, le chef du Front populaire et proche de Belaïd, a dénoncé un « crime politique ». « Il a été commis par des partis politiques qui veulent enfoncer le pays dans le meurtre et l’anarchie. Tout le gouvernement, et tout le pouvoir assume la responsabilité de ce crime odieux car les menaces contre Chokri et d’autres ne datent pas d’aujourd’hui », a-t-il dit à l’AFP.

La Tunisie a vu se multiplier les violences sociales et politiques ces derniers mois.

Plusieurs partis d’opposition et des syndicalistes ont accusé des milices pro-islamistes, la Ligue de protection de la révolution, d’orchestrer des heurts ou des attaques contre les opposants ou leurs bureaux. Les partisans de ce mouvement sont accusés notamment d’avoir tué en octobre un dirigeant régional du parti d’opposition Nidaa Tounès à Tataouine (sud).

Par ailleurs, la Tunisie est plongée dans une impasse politique, faute d’un compromis sur la future Constitution qui bloque l’organisation de nouvelles élections.

Enfin, la coalition au pouvoir dominée par Ennahda traverse une grave crise, ses deux alliés de centre-gauche Ettakatol et le Congrès pour la République, réclamant un remaniement d’ampleur du gouvernement pour retirer aux islamistes des ministères régaliens.

AFP

Cet article d’opinion a été envoyé par mail à l’operation leakspin, l’article représente les témoignages d’un francais musulman lors du sit in du Bardo ce Samedi 3 décembre.

Sit in du Bardo à Tunis, le 03 Décembre 2011.

Gauchiste a tendance révolutionnaire, je ne pouvais rester tranquillement chez moi à lire les tweets. Plus je lisais, plus je voulais savoir, comprendre, le vivre. Le peuple tunisien s’est soulevé le 17 Décembre et c’est libéré du joug de son dictateur le 14 Janvier 2011. Nous voila bien proche de l’anniversaire de l’immolation de Mr Bouazizi qui a déclenché cet élan populaire. Me voila donc reparti au Bardo après un court passage le matin même. Je récupère au passage une jeune fille, 25 ans, et pas du tout intéressée par ce qui se passe dans son propre pays.

Sit in du Bardo à Tunis, le 03 Décembre 2011

Sit in du Bardo à Tunis, le 03 Décembre 2011

Arrivé aux environs de 14h00 je parcours la foule des démocrates tout en observant de temps à autres sur ma gauche le camp des « extrémistes », présent en masse sur les lieux. Je m’interroge et j’interpelle des gens ci et là, j’écoute les positions de chacun et je comprends progressivement les enjeux élevés de ce sit in. Ma rencontre avec Dalila me donne l’éclaircissement  politique dont j’avais besoin. Entre cœur de gauche on se comprend! Elle m’explique, dans le bruit tumultueux des slogans, les problèmes liés a la constitution. Non ce n’est pas un problème de religions ou de laïcité, non ce n’est pas le problème de la burqa; l’enjeu est bien plus grand que cela. Il s’agit d’écrire une constitution, la première constitution démocratique dans un pays à peine libéré qui découvre les rouages et les enjeux de la démocratie. Amendement de la constitution au 2/3 de l’assemblée, motion de censure à 50+1, séparation des pouvoirs, indépendance de la banque centrale, du ministère de la justice, du ministère de l’intérieur. Voila le vrai débat, le pourquoi de ce rassemblement. Merci à toi camarde!

Voila une bonne heure que je suis au sit in, j’observe et comprends mieux, mon accompagnatrice me traduit les banderoles, pancartes et slogans. Les extrémistes, fidèles à eux mêmes insultes, provoquent sans cesse dans un langage digne de gavroche. Ils en arrivent même à chanter des chants de stade. Puis je rencontre 2 jeunes filles à qui je demande leurs raisons d’être ici. Elles m’expliquent qu’elles ont peur pour leur liberté, qu’au final elles se sentaient plus libre sous la dictature mais ne veulent pas y retourner. Elles veulent se battre, lutter pour cette liberté si durement acquise. Non elles ne renonceront pas! Nous sommes en face à face avec les présumés « Islamistes »; ils provoquent, insultent et n’ont de cesse de chercher le conflit direct. On les sent près à bondir comme des fauves affamés. Elles ont peur mais ne sont pas terrifiés par eux. Elles sont galvanisées par leur liberté, par la démocratie et elles ne reculeront pas malgré que l’ennemi gagne du terrain. Nous ne sommes séparés d’eux que par une route, ils sont sur le trottoir d’en face tout simplement. A un moment j’ai cru le conflit direct inévitable en les voyant progressé sur la route contrôlée par un petit comité de policier et des volontaires (gardiens de la révolution). Les démocrates que je soutiens ont alors une réaction extraordinaire, ils se mettent a chanter leur hymne national en guise de réponse. Ils chantent fort et fièrement, la main sur le cœur en seule réponse. Cela me rappelle une chanson de brel « quand on a que l’amour » (quand on a que l’amour et rien qu’une chanson pour convaincre un tambour..) J’en ai la chair de poule, je me sens transporté par ce chant dont je ne comprends les paroles. Les singes en sont abasourdit et n’avancent plus, ils en perdent un instant leur haine et le service d’ordre en profite pour les repousser.

Les deux camps, face à face, Le Bardo à Tunis, 03/12/2011

Les deux camps, face à face, Le Bardo à Tunis, 03/12/2011

En fin d’après midi les Nadawistes (partisans du parti islamique Ennahda)  d’en face s’échauffent encore. Les niqabs font leur défilé sous nos yeux et nos moqueries. En vérité cela n’est pas anodin, c’est plus que de la provocation; ils veulent démontrer que le sit in est conflit de religion vs laïcité rapporté d’un souci à l’université de la Manouba. Ils en arrivent même à oser nous scander des Allah Akbar (Dieu est grand), et dans un jeu d’intelligence que seul notre camp maitrise nous leur rétorquons la même chose. Non les musulmans ne sont pas d’un seul coté, et non vous n’êtes pas les garants de l’Islam. Le Coran  ne commence t il pas par  » Au nom d’Allah le clément, le miséricordieux »? Qui fait preuve de cette clémence et de cette miséricorde en ce moment ? Ceux qui se permettent d’insulter ou ceux qui répondent par des hymnes rassembleurs?

Les niqabs font leur défilé

Les niqabs font leur défilé devant les yeux des protestataires démocrates

Journal de 20h sur France2 environs 8 mns: flash spécial sur la Tunisie, un envoyé spécial de france24 nous parle d’un mouvement de contestation entre les islamistes et les laïcs sur fond de Burqa. Ce même envoyé spécial est rester posté sur un immeuble d’une quinzaine d’étages environs deux heures avec un cameraman. La désinformation bat une nouvelle fois son plein. Il paraitrait intéressant de creuser plus avant sur ces couverts médiatiques et les accolades de notre cher gouvernement avec les intégristes. La dictature religieuse dans le Maghreb serait elle moins couteuse, ou paraitrait elle plus pratique pour un esclavagisme moderne?

Je sors de ce rassemblement grandit. Je ne connaissais les islamistes que par des images télévisuelles et comme nous tous j’en avais une certaine image. Après avoir put les observer et avoir supporter leur provocations puériles, je sais maintenant qui ils sont. Je les connais en fait, je les croise chaque jour dans notre si jolie France. Regarder à droite, un peu plus à droite encore oui voila juste au dessus de l’épaule de Sarkozy, juste derrière, la « meugleuse » Marinne ou plutôt ses partisans. Je vous le dis l’extrême droite avec ou sans barbe, en Français, en allemand ou en arabe c’est la même. Que ce soit sous prétexte que les arabes mangent le pain des français, que ce soit parce que 500 000 juifs sont la cause du malheur allemand ou sous le couvert d’une si belle religion, la pensée reste la même. Alors souvenez-vous de ce que je viens de vous décrire et n’acceptez jamais ni les barbus, ni les SS, ni les frontistes.

Après El Kasba 1, et la chute du gouvernement Ghannouchi 1, après El Kasba 2 et la chute de Ghannouchi lui-même, c’est prêt, c’est arrivé la saison 3 de  » el kasba » bientôt sur nos écrans, nos murs facebooks, dans nos têtes et dans nos cauchemars. la saison 3 d’El Kasba est prête pour une sortie prévue le vendredi 1 avril, à moins que ça soit un poisson d’avril.Ils avaient prévenu, ou plutôt averti, quand ils avaient décidé de mettre  fin à “Kasbah 2“… Si vous y retournez, nous y retournerons! Depuis le 22 mars, estimant que les décideurs politiques n’ont pas tenu leurs promesses, les “sit-inners“ ont décidé d’occuper à nouveau la Place du gouvernement à La Kasbah. Pourtant,  »Kasbah 3 » semble curieusement fade par rapport aux deux moutures précédentes, car elle n’a ni leur popularité, ni leur nombre impressionnant manifestants et pour finir, une couverture médiatique beaucoup moins importante.
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Une semaine plus tard, voulant manifestement porter “Kasbah 3“ à un nouveau seuil de popularité digne des deux premières, ceux qui se sont donnés le nom des “Ahrâr“ (libres, émancipés) ont décidé de prendre la médiatisation de leur mouvement en main, si l’on ose dire!

Dpeuis le imanche 27 mars, une foule de plus en plus dense se presse devant le Théâtre municipal jusqu’à déborder du large trottoir alors que des tribuns se succèdent en haut des escaliers pour haranguer la foule de manifestants et les passants. Le ton est haut, amplifié par le porte-voix à batterie que l’on voit désormais,leurs revendications, criées devant ces centaines de Tunisiens qui les écoutaient ce dimanche, commencent par des reproches:  »Nous vous avons accordé notre confiance… mais à certaines conditions. Mais vous n’avez tenu aucune promesse! » Suit une énumération consciencieuse de ces reproches: “Vous n’avez pas porté devant la Justice les éléments policiers qui ont commis le crime de tirer et de tuer les martyrs, vous nous avez servis une ‘duperie’ en ce qui concerne la dissolution de la Police politique, vous avez laissé brûler les dossiers de ces criminels, vous avez donné audience au projet de l’occupation européenne et nous noyant dans l’endettement, vous avez permis l’ingérence étrangère au sein des affaires internes de la Tunisie…

Les tribuns “Ahrâr“ ont cependant tenu à souligner, en se suivant en haut des escaliers face à la foule grandissante, un reproche spécifique sur l’ex-RCD: “Vous avez tout simplement parcellisé le ‘Rassemblement CD’ en une foule d’autres ‘Rassemblements’ sous d’autres couleurs. Vous avez accordé des visas de partis politiques à des criminels au lieu de les traduire en justice“.

Les  »Ahrâr de Kasbah 3 » ont également tenu à informer la foule sur le fait qu’ils ont été agressés le 24 mars mais que cela ne les empêcherait aucunement d’aller au bout de leur promesse au Gouvernement “Si vous retournez, nous  retournerons!“. Ils ont ainsi interpelé la foule pour venir grossir les rangs d’une immense manifestation prévue dans quelques jours devant le Théâtre municipal, établissant le niveau de leur espérance à pas moins d’un million de manifestants: “Nous avons rendez-vous le vendredi 1er avril pour signifier votre adhésion à la continuité de ‘Kasbah 3’ à partir d’ici
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Ces derniers jours les Tunisiens avaient à nouveau manifesté pour réclamer le départ du gouvernement de transition. La rue aurait-elle été entendue ? Le Premier ministre par intérim Ghannouchi, seul rescapé de l’ère Ben Ali encore au pouvoir, a présenté sa démission hier le dimanche 27 février.

Depuis vendredi, les rues de la capitale étaient à nouveau sous tension. Deux rassemblements, émaillés de violents heurts entre les manifestants et la police ont fait cinq morts et des dizaines de blessés. Le gouvernement transitoire, au pouvoir depuis la chute du président Ben Ali le 14 janvier, cristallise le mécontentement de la population. Dans les rues du centre de Tunis hier, les slogans scandés par la foule étaient clairement hostiles à ce gouvernement.
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Mohamed Ghannouchi n’a pu ignorer plus longtemps les manifestants qui avaient pour habitude de se rassembler sous les fenêtres de son bureau. La population reprochait en particulier à son gouvernement de tarder à mettre en œuvre les réformes tant attendues. Son départ était devenu la principale revendication des manifestants.

« J’ai décidé de démissionner de ma fonction de Premier ministre« , a-t-il déclaré ce dimanche dans une allocution à la télévision nationale. Premier ministre tunisien par intérim, Mohamed Ghannouchi a fait cette annonce cet après-midi à la télévision nationale. Ce cacique de l’ère Ben Ali dirigeait le gouvernement depuis onze ans.

Le successeur de Mohamed Ghannouchi a été nommé hier soir :il s’agit de Beji Caïd Essebsi. Ce dernier a notamment été ministre des Affaires étrangères du temps d’Habib Bourguiba, premier président de la Tunisie indépendante.

تجمع الآلاف من المحتجين اليوم الجمعة بساحتي الحكومة والقصبة تلبية للدعوة التي أطلقها المعتصمون بساحة الحكومة ب »إعلان مظاهرة مليونية » و يوم غضب
ويطالب المحتجون من خلال اللافتات التي يرفعونها وهتافاتهم بالخصوص ب »رحيل الوزير الأول » و »حل الحكومة المؤقتة » و »إعلان نظام برلماني » و »تشكيل مجلس تأسيسي » و »حل مجلسي النواب والمستشارين » و »تعليق عمل اللجان الوطنية الثلاث وإعادة تشكيلها » كما دعوا إلى إيقاف العمل بالدستور وتشكيل حكومة إنقاذ وطني وتطهير المنظمات والجمعيات والنقابات من عناصر الفساد و إرجاء الاستجابة للمطالب الاجتماعية وصياغة مجلة صحافة و قانون انتخابي جديدين
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من جهة أخرى رفع المحتجون مطالب أخرى على غرار إعلان العفو التشريعي العام وحل التجمع الدستوري الديمقراطي وإرجاء محاسبة أذيال النظام السابق إلى حين ضمان محاكمة عادلة لهم. كما يلاحظ اختلاف المطالب في بعض الأحيان بالنظر إلى تنافر جموع المحتجين التي ضمت مجموعات تراوحت بين أقصى اليمين وصولا إلى أقصى اليسار
وتقاطر الآلاف من المحتجين واغلبهم من الطلبة من مختلف كليات العاصمة وتلاميذ المدارس والمعاهد منذ ساعات الصباح الأولى على ساحة الحكومة حتى غص بهم المكان وأمام تزايد أعدادهم وتحول مركز الثقل إلى ساحة القصبة خيرت عناصر الأمن والجيش الوطنيين أن تغير مواقعها وتراجعت إلى مشارف شارع 9 افريل مكتفية بمراقبة هذا التجمع الشعبي السلمي (suite…)

Pendant que les médias tunisiens semblent dépassés par le rythme accéléré des évènements, les manifestations à la Kasbah recommencent contre le gouvernement de transition. Après une période de calme relatif au centre ville, plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés depuis la matinée devant les bureaux du Premier ministre Mohamed Ghannouchi en criant « Dégagez ! » et « Nous ne voulons pas des amis de Ben Ali ! ». Les forces de sécurité tunisiennes ont tiré en l’air pour tenter de disperser le rassemblement.
D’après notre correspondant sur place, ces milliers de personnes sont venus de plusieurs régions et continuent d’affluer.
Les manifestants exigent la démission de Ghannouchi et de son gouvernement provisoire. Ils estiment que les membres de ce gouvernement ne remplissent pas leur mission et qu’ils sont en train de trahir la révolution populaire tunisienne. Ils critiquent aussi les membres des 3 commissions créées après le 14 janvier 2011 qui cherchent à minimiser les responsabilités des anciens partisans de Ben Ali.

Ils réclament le transfert du pouvoir à un comité révolutionnaire représentatif de la population tunisienne avec la création d’une nouvelle constitution provisoire. Ils exigent également la dissolution de la Chambre des Députés et de la Chambre des Conseillers, dont les membres ont été élus pendant le règne de Ben Ali et qui continuent de fonctionner. Les manifestants ont rappelé au général Rachid Ammar ses promesses de protéger la Révolution Tunisienne
Les manifestants ont l’intention de rester à la Kasbah jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction.