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Les hacktivistes d’antisec ont procédé aujourd’hui le 27 février à la publication d’un total de 14 Gigabytes de données, code et logiciel liés à Bank of America, Bloomberg, Thomson Reuters, TEKSystems et ClearForest sur leur propre plateforme de diffusion d’informations confidentielles Par:Anoia.

Par:Anoia

Selon un communiqué de presse publié par les hacktivistes Anonymous sur la même plateforme, les données publiées contiennent des informations détaillées de plusieurs centaines de milliers de cadres et d’employés de diverses sociétés à travers le monde (informations sur leurs salaires) et montrent que Bank of America collabore avec d’autres sociétés pour espionner et collecter des informations sur des citoyens privés, activistes du mouvement Occupy Wall Street, hactivistes du collectif Anonymous et d’autres activistes sur les réseaux sociaux et les canaux IRC, le communiqué ajoute que les 14 Gigabytes publiés n’ont pas été acquis par un un acte de piratage mais « récupérés » d’un serveur -mal configuré- situé à Tel Aviv en Israel.

Ici pour lire le communiqué complet (fichier pdf -anglais).

Vous pouvez aussi consulter et/ou télécharger les fichiers publiés par les hacktivistes d’antisec :

Main release site: http://par-anoia.net/releases2013.html#bofa

Main file directory: http://par-anoia.net/assessment/us/bofa/

OneCalais software: http://par-anoia.net/assessment/us/bofa/OneCalais

Bank of America source code: http://par-anoia.net/assessment/us/bofa/lior/

Executive/Employee data: http://par-anoia.net/assessment/us/bofa/officers.zip

OneCalais software 4.7 FULL (torrent): http://1337x.org/torrent/487009/OneCalais-4-7-FULL-Anonymous/

New York. Mercredi, la juge Loretta Preska a rejeté la demande de libération sous caution de Jeremy Hammond qui est accusé d’avoir hacké l’agence américaine de renseignement « Stratfor ».

La juge fédérale a rejeté la demande de mise en liberté sous caution déposée par les avocats de Jeremy Hammond. Jeremy est accusé d’être un membre du groupe « Anonymous » et d’avoir hacké les ordinateurs de la société privée de renseignement « Stratfor ». WikiLeaks a publié en février 2012 les documents « Stratfor » qui se comptent par millions, sous le nom de « The Global Intelligence Files ».

Les soutiens de Jeremy Hammond expliquent que les documents éclairent sur la façon dont l’agence privée de renseignement « Stratfor » surveille les militants et espionne pour le compte d’entreprises. Jeremy Hammond est détenu sans caution ni jugement depuis plus de huit mois. Au cœur du réseau de soutien, Sue Crabtree a défendu les actions présumées de Jeremy.

Sue Crabtree : Les médias définissent Jeremy comme hacker et membre d’Anonymous. Les tribunaux et ceux qui le poursuivent disent qu’il est un criminel. Pour nous Jeremy un est héros ! Et encore une fois nous disons, « dénonçer les crimes de l’Etat n’est pas un crime. »

Communiqué d’Anonymous : Anonymous « For Great Justice »

Salutations ! Nous sommes Anonymous. Nous avons une annonce importante concernant le procès de l’hacktiviste Jeremy Hammond. Nous pensons qu’une grande injustice a lieu dans le procès de Jeremy et que le public et les médias doivent être informés. Jeremy Hammond a droit à un procès équitable dans un tribunal compétent, indépendant et impartial. Dans les circonstances actuelles, ce n’est pas possible.

Jeremy Hammond est un activiste politique qui est accusé d’avoir participé en Décembre 2011 au hack de l’agence de renseignement « Stratfor ». Il est accusé d’avoir donné des documents de l’agence « Stratfor » àWikiLeaks pour diffusion au public.

La juge en charge du dossier se nomme Loretta Preska. Lors de l’audience Loretta Preska qui a dépeint Jeremy comme étant un terroriste plus dangereux qu’un meurtrier ou un prédateur sexuel, a rejeté sa libération sous caution et a annoncé qu’il devra faire face s’il est reconnu coupable à une peine de prison allant de 360 mois à la perpétuité.

Ce que la juge Preska n’a pas révélé lors de cette audience, c’est qu’elle est liée par la loi de se retirer de cette affaire en raison d’un conflit d’intérêts direct. Le 11 Septembre 1983 Loretta Preska a épousé Thomas J. Kavaler, actuellement associé au cabinet d’avocats Cahill Gordon & Reindel LLP.

Si vous examinez la base de données « Stratfor », qui a été publié par Wikileaks, vous trouverez dans la liste des clients l’adresse de courriel : tkavaler@cahill.com. Cette adresse se trouve également sur Cahill.com et elle appartient à Thomas Kavaler, le mari de la juge Preska.

Par procuration la juge Preska est une victime qui a pourtant l’intention de juger le coupable. La juge Preska a omis de divulguer que son mari est un client de « Stratfor », violant ainsi le Code des États-Unis. La juge Loretta Preska dont l’impartialité est mis en doute a un préjugé évident contre Jeremy Hammond, comme en témoigne ses déclarations au cour de l’audience.

Dans l’intérêt de la justice, le public et les médias doivent exiger que la juge Preska se retire ! Sans une justice libre et impartiale : ni nos personnes, ni nos droits, ni notre propriété ne peuvent être protégés.

Anonymous Solidarity Network

Nouvelles allégations de simulacres de noyade, d’autres tortures par l’eau et d’autres sévices commis dans des prisons secrètes

Un classeur découvert après la chute de Tripoli dans un immeuble appartenant aux services libyens de sécurité extérieure, et contenant des échanges de fax et de mémos entre l'Agence centrale de renseignement américaine (CIA) et les services libyens de renseignement.

Un classeur découvert après la chute de Tripoli dans un immeuble appartenant aux services libyens de sécurité extérieure, et contenant des échanges de fax et de mémos entre l’Agence centrale de renseignement américaine (CIA) et les services libyens de renseignement.

Le gouvernement des États-Unis, sous l’administration Bush, a torturé des opposants au régime de Mouammar Kadhafi, avant de les extrader vers la Libye où ils ont été par la suite maltraités, selon les témoignages d’anciens détenus et des documents de la CIA et des services secrets britanniques récemment découverts, a affirmé Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. Un ancien détenu a affirmé avoir été soumis à un simulacre de noyade et un autre a décrit une forme similaire de torture par l’eau, contredisant ainsi les affirmations des responsables de l’administration Bush selon lesquelles la technique   dite de « waterboarding » n’a été appliquée qu’à trois hommes lors de leur détention par les États-Unis.

Ce rapport de 154 pages, intitulé « Delivered into Enemy Hands: US-Led Abuse and Rendition of Opponents to Gaddafi’s Libya » (« Livrés à l’ennemi: Mauvais traitements et transfèrements extrajudiciaires d’opposants à la Libye de Kadhafi sous l’égide des États-Unis »), est basé sur des entretiens en Libye avec 14 anciens détenus, dont la plupart appartenaient à un groupe islamiste armé qui a tenté pendant 20 ans de renverser Kadhafi. De nombreux membres de ce groupe, le Groupe islamique combattant libyen (GICL), ont rejoint les rebelles anti-Kadhafi soutenus par l’OTAN lors du conflit de 2011. Certains de ceux qui avaient été livrés à la Libye et qui auraient été torturés lors de leur détention par les États-Unis, occupent actuellement des positions clé dans les instances dirigeantes et politiques du pays.

« Non seulement les États-Unis ont livré à Kadhafi ses ennemis sur un plateau, mais il semble que la CIA avait d’abord torturé bon nombre d’entre eux», a déclaré Laura Pitter, conseillère pour les questions d’antiterrorisme à Human Rights Watch et auteur du rapport. «L’étendue des violations des droits humains commises par l’administration Bush apparaît bien plus grande que précédemment admis et cela illustre combien il importe d’ouvrir une enquête complète sur ce qui s’est réellement passé.»

Le rapport est également fondé sur des documents – dont certains sont rendus publics pour la première fois – que Human Rights Watch a découverts abandonnés, le 3 septembre 2011, dans les bureaux de l’ancien chef des services libyens de renseignement, Musa Kusa, après la prise de Tripoli par les forces rebelles.

Les entretiens et les documents permettent d’établir qu’après les attentats commis sur leur sol le 11 septembre 2011, les États-Unis, avec l’aide du Royaume-Uni et de pays du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie, ont arrêté et détenu sans chef d’accusation un certain nombre de membres du GICL vivant hors de Libye et les ont ensuite livrés au gouvernement libyen.

Le rapport décrit aussi les mauvais traitements subis, selon eux, par cinq des anciens membres du GICL dans deux centres de détention en Afghanistan gérés par les États-Unis, selon toute probabilité par la CIA. Cela inclut de nouvelles accusations de simulacre de noyade et d’autres actes de torture par l’eau. Les détails cadrent avec les rares autres témoignages directs disponibles sur les pratiques observées dans ces installations gérées par les États-Unis.

Ces anciens détenus ont également raconté avoir été parfois enchaînés à un mur entièrement nus – ou avec juste une couche-culotte – dans des cellules obscures et sans fenêtre, pendant des semaines ou des mois; maintenus dans des positions douloureuses et stressantes pendant de longues périodes, entassés de force dans des espaces réduits; battus et projetés violemment contre des murs; empêchés de sortir pendant près de cinq mois sans pouvoir se laver; et privés de sommeil par la diffusion continuelle de musique occidentale à plein volume.

« J’ai subi des interrogatoires sévères pendant trois mois lors de la première période et chaque jour, ils me soumettaient à un type différent de torture. Parfois ils utilisaient de l’eau, parfois non.… Parfois ils me déshabillaient entièrement, parfois ils me laissaient mes vêtements», a déclaré Khalid al-Sharif, qui a affirmé avoir été détenu pendant deux ans en Afghanistan dans deux centres de détention contrôlés par les États-Unis et dont on présume qu’ils étaient gérés par la CIA. Khalid Al-Sharif commande désormais la Garde nationale libyenne. L’une de ses responsabilités est d’assurer la sécurité des lieux où sont incarcérés les détenus libyens importants.

Les témoignages des détenus libyens figurant dans le rapport de Human Rights Watch étaient pour l’essentiel restés inconnus car la plupart de ceux qui ont été extradés en Libye sont restés emprisonnés jusqu’à l’année dernière, avant que la révolte populaire libyenne ne conduise à leur libération. D’autre part, le gouvernement américain a toujours été réticent à rendre publics des détails concernant les centres de détention secrets de la CIA. Les témoignages d’anciens détenus, les documents de la CIA découverts en Libye et certains mémorandums du gouvernement américain retirés de la liste des documents classés « secrets », viennent ainsi éclairer d’un jour nouveau les pratiques de l’administration Bush en matière de détention, mais aussi illustrer le fait que de grandes quantités d’information demeurent secrètes.

Malgré l’existence d’éléments de preuves convaincants que des sévices nombreux et systématiques étaient infligés aux suspects détenus par les États-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis n’ont toujours pas fait rendre de comptes au moindre haut responsable. Seuls quelques militaires de rang subalterne ont été punis.

Le 30 août 2012, le ministre de la Justice américain, Eric Holder, a annoncé que la seule enquête criminelle entreprise par le Département de la Justice sur les allégations de mauvais traitements infligés à des personnes détenues par la CIA, dirigée par le procureur spécial John Durham, allait se conclure sans que quiconque soit inculpé de crimes. Eric Holder avait déjà réduit le champ d’investigation du procureur Durham le 30 juin 2011, le limitant à seulement deux cas d’individus dont on présume qu’ils avaient été détenus par la CIA, alors qu’à l’origine l’enquête devait porter sur le sort réservé à 101 personnes.

Dans ces deux cas, les détenus sont décédés, l’un en Afghanistan, l’autre en Irak. L’enquête a également été limitée en ce qu’elle n’a examiné que les abus excédant ce que l’administration Bush avait autorisé. Ainsi, elle ne pouvait couvrir des actes de torture, tels que les simulacres de noyade, ou d’autres mauvais traitements que les avocats de l’administration Bush avaient approuvés, même si ces actes constituaient des violations de la loi américaine et du droit international.

« Les récits des Libyens détenus par les États-Unis, puis extradés vers la Libye, établissent clairement que la politique consistant à infliger des mauvais traitements aux détenus, y compris certains sévices non spécifiquement autorisés par des responsables de l’administration Bush, était d’une portée considérable»,a ajouté Laura Pitter. « Le fait que l’enquête du procureur Durham va s’achever sans qu’aucune inculpation ne soit prononcée, revient à signaler au monde que les mauvais traitements, tels que ceux qui ont été infligés aux détenus libyens, continueront à être tolérés.»

La Commission du renseignement du Sénat américain (Senate Select Committee on Intelligence, SSCI) a effectué pendant trois ans des recherches sur les pratiques de la CIA en matière de détention et d’interrogatoire et aurait produit un rapport. Human Rights Watch a appelé cette commission à rendre public son rapport sans tarder et en l’amendant le moins possible, et à recommander qu’une commission indépendante et non partisane effectue une enquête sur tous les aspects de la politique des États-Unis en matière de traitement des détenus.

« Le gouvernement américain continue d’exiger, à juste titre, que des pays comme la Libye, la Syrie ou Bahreïn fassent rendre des comptes aux responsables accusés d’avoir commis de graves violations des droits humains, dont des actes de torture»,a relevé Laura Pitter. « Ces appels auraient beaucoup plus d’impact si le gouvernement ne protégeait pas en même temps contre toute forme de poursuite d’anciens responsables américains qui ont autorisé des actes de torture.»

Depuis la chute du régime Kadhafi, des diplomates et des parlementaires américains ont rencontré certains des anciens prisonniers de la CIA qui sont actuellement en Libye, et les États-Unis ont soutenu les efforts du gouvernement et de la société civile libyens pour surmonter le lourd héritage que représente le passé autoritaire de leur pays. Human Rights Watch a exhorté le gouvernement américain à reconnaître le rôle qu’il a lui-même joué dans les sévices subis par les détenus et dans l’aide apportée à Kadhafi pour s’emparer de ses opposants en exil, à fournir réparation aux victimes et à poursuivre en justice les responsables des tortures qu’elles auraient subies lors de leur détention par les États-Unis.

L’un des cas déjà connus du public au sujet desquels Human Rights Watch a découvert des informations nouvelles est celui d’Ibn al-Sheikh al-Libi. L’administration Bush a fondé en partie sa justification de l’invasion de l’Irak en 2003 sur des déclarations faites par al-Libi alors qu’il était soumis à des sévices et des mauvais traitements aux mains de la CIA. La CIA a reconnu que ces déclarations n’étaient pas crédibles. Plusieurs années plus tard, les États-Unis ont effectué le transfèrement extrajudiciaire d’al-Libi en Libye, où il est mort en prison en mai 2009. Des témoignages de codétenus d’al-Libi en Afghanistan et en Libye, des informations fournies par sa famille et des photos visionnées par Human Rights Watch, apparemment prises le jour de sa mort, fournissent un éclairage sur le traitement qu’il a subi et sur sa mort, que les autorités libyennes ont enregistrée comme un suicide.

De nombreux documents découverts par Human Rights Watch en Libye font aussi apparaître un haut niveau de coopération entre le gouvernement de Kadhafi en Libye et les États-Unis et le Royaume-Uni dans le programme de transfèrements extrajudiciaires décrit dans le rapport.

Les États-Unis ont joué le rôle principal dans les transfèrements extrajudiciaires vers la Libye. Toutefois d’autres pays, notamment le Royaume-Uni, étaient également impliqués, même si leurs gouvernements savaient et reconnaissaient que la torture était monnaie courante sous le régime de Kadhafi. Parmi les pays cités dans les témoignages concernant ces transfèrements extrajudiciaires, se trouvent l’Afghanistan, le Tchad, la Chine et Hong Kong, la Malaisie, le Mali, la Mauritanie, le Marocles Pays-Bas, le Pakistan, le Soudan, la Thaïlande et le Royaume-Uni. Certaines des victimes interrogées pour la rédaction du rapport ont affirmé que des personnels de certains de ces pays – et d’autres pays dont la France – leur avaient également fait subir des sévices avant de les transférer vers la Libye.

Le droit international, qui a force contraignante pour les États-Unis et les autres pays, interdit la torture et les autres mauvais traitements en toutes circonstances, ainsi que le transfèrement extrajudiciaire de personnes vers des pays où elles courraient un risque sérieux de torture ou de persécution.

« L’implication de nombreux pays dans les violations des droits humains des ennemis de Kadhafi indique que les ramifications du programme de détention et d’interrogatoire des États-Unis allaient bien plus loin qu’on ne le croyait auparavant»,a conclu Laura Pitter. « Les gouvernements des États-Unis et des autres pays qui ont prêté assistance aux mauvais traitements de ces détenus devraient rendre compte pleinement de leurs rôles respectifs. »

Vous pouvez télécharger le rapport complet (en anglais) ici.

Source : Human Rights Watch

Plus d’un million d’identifiants uniques d’appareil mobile Apple (AppleUDIDs) ont été publiés par Anonymous hier le 3 septembre, dans un message intitulé « SPECIAL #FuckFBIFriday EDITION », publié sur le site Pastebin et relié par le compte twitter de l’opération #AntiSec « AnonymousIRC », en plus d’un million AppleUDIDs publiés, le collectif affirme qu’il détient les données de 12 millions (12 367 232 AppleUDIDs) d’utilisateurs d’appareils mobiles iOS (iPhone, iPod Touch, iPad), selon le même message, ces données ont été piratées en moi de mars dernier de l’ordinateur portable de l’agent du FBI, Christopher K. Stangl grâce à une faille du logiciel Java exploitée par les hackers du collectif .

Capture d'écran 04/09/2012

Capture d’écran 04/09/2012

Ici pour consulter les AppleUDIDs publiés par Anonymous.

L’identifiant unique des appareils Apple, appelé Udid (pour Unique Device Identifier), est un numéro de série de 40 caractères, mêlant des chiffres et des lettres. Il est attribué à vie aux iPhone, iPad et autres appareils mobiles d’Apple. 

L'Ambassade de l'Equateur à Londres

L’Ambassade d’Equateur à Londres

L’Equateur a décidé d’accorder l’asile politique au fondateur de WikiLeaks Julian Assange, réfugié depuis deux mois dans son ambassade à Londres, a annoncé jeudi le ministre équatorien des Affaires étrangères Ricardo Patiño.

Quito « a décidé d’accorder l’asile diplomatique au citoyen (australien) Julian Assange », considérant notamment que ce dernier « n’aurait pas droit à un procès équitable » s’il était extradé aux Etats-Unis, a annoncé le ministre lors d’un point de presse donné à son ministère.

Julian Assange est accusé par la justice suédoise de viol et d’agression sexuelle. Depuis le 19 juin, il est réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres, où il a déposé une demande d’asile politique, pour éviter son extradition vers la Suède.

Le fondateur de WikiLeaks dit redouter d’être transféré dans un second temps aux Etats-Unis pour y répondre d’espionnage après la divulgation par son site de 250.000 télégrammes diplomatiques américains.

L’Equateur « fait confiance au Royaume-Uni pour fournir le plus tôt possible les garanties et le sauf-conduit nécessaires et adaptés à cette situation », a ajouté M. Patiño, alors que le Royaume-Uni a déjà averti jeudi qu’il n’autoriserait pas M. Assange à quitter libre l’ambassade d’Equateur.

Source : AFP

Vous pouvez aussi consulter le communiqué de presse du fondateur de wikileaks Julian Assange ici ( le communiqué est en anglais).

Des hackers liés au collectif Anonymous ont défacé aujourd’hui le site gouvernemental ukrainien www.svalyava-vlada.gov.ua dans le cadre de l’Opération Demonoid lancée par le collectif en guise de représailles pour la fermeture par la police locale du tracker bittorrent populaire « Demonoid » hébergé depuis de nombreuses années chez ColoCall, le plus gros hébergeur d’Ukraine.

Capture d'écran du site défacé 17H00 GMT

Capture d’écran du site défacé 17H00 GMT

Les hackers Anons ont publié sur la page d’accueil du site défacé un message adressé au gouvernement ukrainien « en anglais et en ukrainien » accompagné du lien du communiqué de l’opération Demonoid :

La semaine dernière, notre généreux ami vert, Demonoid, a été ciblé par des attaques par déni de service distribué DDoS sponsorisées par l’état. C’est pour le même genre d’attaques que de nombreux citoyens du monde, y compris de nombreux Anons ont été envoyés en prison. Ces actions illégales ont été suivies d’un raid des autorités de l’Ukraine. Ces opérations ont coïncidé avec la visite du Vice-Premier Ministre d’Ukraine aux États-Unis.

En guise de représailles pour vos actes criminels contre nous et la libre circulation de l’information, nous avons déjà commencé une opération contre les responsables.

Ici pour consulter le site du conseil du district de Svalyava (17h00 GMT, le site est toujours sous le control des Anonymous)

Selon le journal ukrainien Kommersant, une source gouvernementale a indiqué que la fermeture du site Demonoid et la perquisition de ses serveurs avaient un lien direct avec la première visite du premier ministre adjoint Valery Khoroshkovsky aux Etats-Unis, une visite consacrée à la lutte contre la contrefaçon, le journal estime que la fermeture du site Demonoid est une preuve de bonne foi de la part de l’Ukraine.

Opération Demonoid engagée.

irc.anonops.pro | 6667/SSL: 6697
# OpDemonoid

Version en anglais : http://anoncentral.tumblr.com/post/28915033506/operation-demonoid-engaged-anonymous

Communiqué vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=JsPbvCD7Yk4